La surveillance de Mycobacterium tuberculosis au Canada

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Points clés :

Au Canada, le nombre annuel approximatif moyen de cas de tuberculose active et de retraitement est de 1600 et c’est chez les Autochtones que l’incidence de la maladie est la plus élevée.

Le génotypage est un outil d’appoint utile pour la surveillance de la tuberculose et la recherche sur les éclosions, surtout quand on n’a pas de données épidémiologiques ou quand ces données sont insuffisantes.

La méthode de typage de référence classique de la tuberculose, soit la méthode RFLP (Restriction Fragment Length Polymorphism) a maintenant été remplacée par la nouvelle méthode MIRUVNTR
(Mycobacterial Interspersed Repeat Units-Variable Number Tandem Repeats), qui est plus fiable.

Le Centre national de référence en mycobactériologie, qui fait partie du Laboratoire national de microbiologie de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), offre des services de référence et de diagnostic, ainsi qu’un soutien technique (p. ex. transfert de technologie et formation du personnel) aux laboratoires provinciaux spécialisés dans la tuberculose.

On a mis de l’avant un projet de base de données de référence interactive sur le génotypage de la tuberculose visant la coordination nationale de l’épidémiologie classique et moléculaire de la maladie. Le Comité canadien de lutte antituberculeuse (CCLA) a donné son aval au projet.
Au Canada, il n’y a actuellement pas de critère de sélection établi pour le choix des échantillons de MT devant être génotypés.

Chaque année, l’ASPC recueille et analyse les données sur la surveillance des cas de tuberculose et l’évolution de la résistance aux antituberculeux. Toutefois, le manque de données démographiques et épidémiologiques approfondies sur les cas et l’incohérence des données recueillies nuisent à la déclaration nationale des cas de tuberculose.