Atteindre les populations mal desservies: Tirer parti des tests de dépistage au point de service des infections transmissibles sexuellement et par le sang pour explorer de nouvelles options de programme au Canada
Publication Summary
Le dépistage pratiqué au point de service (DPS) est une solution pour repenser les tests de diagnostic.
Cette pratique de dépistage délocalisée peut être défini comme « un test de dépistage effectué hors du laboratoire clinique et à proximité de l’endroit où le patient reçoit des soins. Ce dépistage au point de service est généralement effectué par du personnel hors laboratoire et les résultats sont utilisés dans l’immédiat pour la prise de décision clinique». Il peut être effectué dans divers milieux, notamment les hôpitaux, les cliniques, les cabinets de médecin, les pharmacies, les ambulances, les établissements de soins infirmiers et de soins de longue durée ou la résidence du patient, ce qui permet d’offrir les services de santé à proximité des personnes, et permet d’améliorer les services de dépistage et ce particulièrement pour les populations qui n’utilisent pas les services existants pour de nombreuses raisons, incluant, la stigmatisation, la discriminalisation, la criminalisation et l’isolement géographique.
Bien que l’intérêt d’étendre le DPS au Canada soit démontré, la transposition de la recherche et des données probantes en politiques et en programmes de DPS demeure un défi. Et comme l’ont reconnu de nombreux groupes et organisations au Canada, notamment l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) et le Centre d’action des IRSC sur le VIH/sida (REACH 2.0), il subsiste un fossé entre la recherche et le développement et sa mise en oeuvre au Canada.
Cet examen est le premier de plusieurs projets que mène le CCNMI, et il a pour but de résumer les technologies et dispositifs de DPS actuellement sur le marché, approuvés ou disponibles au Canada ou en cours d’élaboration.