Objectif
Le CCNMI préparent des Points saillants sur les maladies infectieuses afin de fournir aux praticiens de la santé publique canadiens des analyses à jour de l’information sur les principales maladies infectieuses actuelles et émergentes. Les Points saillants proposent aux lecteurs des orientations, des preuves et des sources de connaissances. Ils sont rédigés pour répondre à quatre grandes questions liées à la santé publique : Quelles sont les caractéristiques importantes de la maladie? Quel est l’état de la situation actuelle en lien avec les éclosions de la maladie? Quel est le niveau de risque actuel de la maladie pour les Canadiens? Quelles mesures devrait-on prendre pour un cas suspect de la maladie ou un contact?
L’objectif principal est de proposer, dans un format facilement accessible, des informations cruciales sur des maladie infectieuses et de favoriser ainsi l’identification, le traitement et la prise en charge rapides d’une éclosion.
Méthodes
Les Points saillants sur les maladies produits par le CCNMI ne sont pas des examens exhaustifs ou systématiques de la documentation évaluée par des pairs, mais ils forment plutôt un document de référence précis et concis qui propose des liens vers de l’information plus détaillée, au besoin. Le CCNMI veille à ce que tous les renseignements et le contenu soient exacts et proviennent de sources fiables, mais on reconnaît que l’information fournie par différentes organisations et sites Web peuvent se contredirent. Les lecteurs sont invités à suivre les liens et à consulter également les guides provinciaux et territoriaux pertinents.
L’information provient de sources importantes, nommément l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). De plus, on puise à même l’information fournie par les bureaux provinciaux de santé publique et les laboratoires, en particulier pour présenter le nombre de cas durant une éclosion. Dans les cas où l’on ne trouve que des renseignements partiels dans les sources mentionnées ci-dessus, on se tourne également vers la documentation évaluée par des pairs, des manuels de référence et des livres, ainsi que d’autres sites Web, pour rassembler de l’information pertinente.
Dans la description d’une éclosion, on inclut des rapports médiatiques, des vidéos et des articles de journaux en procurant des liens vers des récits originaux et à jour.
Dans la mesure du possible, on présente de l’information d’actualité et récente. Il arrive parfois que l’information tirée du Web porte la mention « archivée », mais le CCNMI vérifie la crédibilité du contenu archivé. L’information contenue dans ces sites est utilisée dans les Points saillants sur les maladies au besoin, si aucune autre source Web n’est disponible. Une note en gras (veuillez noter qu’il s’agit d’un lien archivé) informe les lecteurs à ce sujet.
Les derniers Points saillants
Legionella
La légionellose est causée par des espèces Legionella petits bacilles Gram négatifs aérobiques qui se trouvent dans les milieux naturels et artificiels comme des tours de refroidissement, des systèmes de distribution d’eau, des lacs, des rivières et des cours d’eau. Legionella spp. se retrouve également dans le sol.
Candida auris
L’infection à Candida auris est difficile à diagnostiquer, et l’absence d’un diagnostic peut donner lieu à sa propagation. Elle est difficile à traiter et sa multirésistance soulève également des inquiétudes quant à l’augmentation de la transmission. Il y a une forte tendance aux épidémies. Tous ces facteurs font de C. auris un problème de santé publique.
Streptocoque du groupe A
La bactérie streptocoque du groupe A (SGA) est un coccus bêta-hémolytique gram positif en chaîne. Elle est à l’origine d’une grande variété de maladies chez l’humain, notamment l’angine streptococcique (pharyngite aiguë) et des infections de la peau et des tissus mous, comme l’impétigo et la cellulite.
Syphilis
La syphilis est une maladie bactérienne sexuellement transmissible causée par la bactérie Treponema pallidum, sous-espèce pallidum. Après la chlamydia et la gonorrhée, il s’agit de la troisième infection sexuellement transmissible (IST) la plus souvent déclarée au Canada.
Maladie de Lyme
La maladie de Lyme est une infection bactérienne causée par Borrelia burgdorferi. Elle est transmise par les piqûres de tiques infectées. Dans la plupart des cas, la tique doit être attachée pendant au moins 24 heures avant que la maladie de Lyme ne puisse être transmise.
Résistance plasmidique à la colistine
La distribution mondiale récemment reconnue de la résistance plasmidique à la colistine de dernier recours, ainsi que sa dissémination massive dans le microbiome humain, pose un risque important pour la santé publique.
Norovirus
Les norovirus appartiennent à un groupe de virus non enveloppés à ARN simple brin positif polyadénylé. Les norovirus sont en cause dans la majorité des gastro-entérites aiguës chez l’humain.
coqueluche
La coqueluche, ou toux coquelucheuse, une infection contagieuse des poumons et des voies respiratoires, est causée par la bactérie Bordetella pertussis, une petite bactérie aérobie gram négatif.
La rougeole
La rougeole est causée par un virus à ARN à simple brin et enveloppé qui appartient au genre Morbillivirus de la famille des paramyxoviridés. Elle est considérée comme une infection virale extrêmement contagieuse.
Les oreillons
L’infection par les oreillons est causée par le virus ourlien, un virus de l’ARN à simple brin et à polarité négative qui appartient au genre Rubulavirus de la famille Paramyxoviridae.
MERS-CoV
Le syndrome respiratoire du Moyen-Orient est une maladie respiratoire chez les humains qui est entraînée par un nouveau coronavirus (MERS-CoV). Elle a d’abord été signalée en Arabie saoudite en 2012 et depuis, elle s’est propagée dans plusieurs autres pays.
EV-D68
Il existe un lien entre les caractéristiques biologiques et épidémiologiques de l’entérovirus D68 (EV-D68) et des rhinovirus humains (RVH). Ces virus sont des espèces du genre Entérovirus de la famille des Picornaviridae.
On a reconnu environ 100 sérotypes d’entérovirus non poliomyélitique; l’EV-D68 (identifié en 1962) en est un qui est moins communément identifié et signalé.