Streptocoque du groupe A

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Mise à jour le 1er février 2024

Les points saillants sur les maladies du CCNMI fournissent aux cliniciens et aux praticiens de la santé publique du Canada des analyses à jour des données essentielles sur les maladies infectieuses les plus importantes pour la pratique de la santé publique au pays. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un examen exhaustif de la documentation, les informations sont recueillies auprès de sources clés, notamment l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et dans des documents évalués par les pairs.

Ce compte rendu a été préparé par Signy Baragar. Les questions, commentaires et suggestions concernant ce compte rendu sont les bienvenus et peuvent être envoyés à nccid@umanitoba.ca.


Questions abordĂ©es dans ce numĂ©ro :
  1. Quelles sont les principales caractĂ©ristiques de la maladie Ă  streptocoques du groupe A ?
  2. OĂą en est la situation concernant les Ă©closions actuelles de maladies Ă  streptocoques du groupe A ?
  3. Quel risque les Canadiens ont-ils de contracter une maladie Ă  streptocoques du groupe A à l’heure actuelle?
  4. Quelles sont les mesures Ă  prendre en cas de suspicion de maladie Ă  streptocoques du groupe A ou de contact ?

Quelles sont les principales caractĂ©ristiques de la maladie Ă  streptocoques du groupe A ?

Cause et pathogénie

Une maladie Ă  streptocoques du groupe A (SGA) est causĂ©e par la bactĂ©rie Streptococcus pyogenes (S. pyogenes) â€” une bactĂ©rie bĂŞta-hĂ©molytique gram-positive qu’on retrouve sur la peau ou dans la gorge. Les cellules sont sphĂ©riques, non mobiles, non sporulĂ©es et se prĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement sous forme de chaĂ®nes.

Plusieurs facteurs de virulence contribuent Ă  l’infection humaine Ă  SGA, par la sĂ©crĂ©tion ou la libĂ©ration d’une variĂ©tĂ© de produits extracellulaires. Parmi les principaux facteurs de virulence, on peut citer la prĂ©sence de fragments de protĂ©ines M qui facilitent la colonisation des SGA, les invasions par les toxines streptolysine S et O, la dissĂ©mination bactĂ©rienne par la streptokinase, etc.

Le SGA est responsable d’une sĂ©rie d’infections allant de non invasives Ă  invasives. La grande majoritĂ© des infections Ă  SGA sont bĂ©nignes et non invasives, comme la pharyngite streptococcique (pharyngite aiguĂ«), les infections de la peau et des tissus mous (par exemple, l’impĂ©tigo et la cellulite), les fièvres et les Ă©ruptions cutanĂ©es (par exemple, la scarlatine). Dans de rares cas, S. pyogenes pĂ©nètre certaines parties du corps oĂą la bactĂ©rie ne se trouve pas normalement, tels que le sang, les tissus profonds ou les poumons. Ces infections sont appelĂ©es infections Ă  SGA invasives (SGAi) et peuvent provoquer des maladies graves telles que la fasciite nĂ©crosante (maladie de la chair), le syndrome de choc toxique (SCT) et des infections pulmonaires (la pneumonie, par exemple). 

Gouvernement du Canada : Maladies Ă  streptocoque du groupe A (Streptococcus pyogenes)

Agence de la santĂ© publique du Canada (ASPC) — Streptococcus pyogenes : Substances infectieuses — Fiche de donnĂ©es de sĂ©curitĂ© sur les agents pathogènes

Brouwer et coll., 2023 — Pathogenesis, Epidemiology and Control of Group A Streptococcus Infection (seulement en anglais)

Signes, symptĂ´mes et complications

La grande majoritĂ© des infections Ă  SGA sont bĂ©nignes et non invasives. Les symptĂ´mes gĂ©nĂ©raux sont les suivants :

  • Maux de gorge douloureux
  • Fièvre
  • Infections cutanĂ©es lĂ©gères (Ă©ruptions, plaies, bosses, cloques)

Cependant, les signes et les symptĂ´mes du SGA varient en fonction de la maladie.

Gouvernement du Canada : Maladies Ă  streptocoque du groupe A (Streptococcus pyogenes)

Pharyngite streptococcique (pharyngite streptococcique)

Les symptĂ´mes de l’angine streptococcique sont gĂ©nĂ©ralement les suivants :

  • Gorge rouge et douloureuse
  • Douleur lors de la dĂ©glutition
  • Amygdales rouges et enflammĂ©es et/ou taches blanches sur les amygdales
  • Ganglions lymphatiques enflĂ©s
  • PĂ©tĂ©chies (taches rouges sur le palais)

Les symptômes moins fréquents peuvent inclure des maux de tête, des vomissements, des douleurs abdominales et la scarlatine (éruption cutanée) et touchent généralement les enfants.

Les symptômes de la pharyngite streptococcique apparaissent généralement dans les deux à cinq jours suivant l’exposition au SGA et peuvent disparaître en l’espace d’une semaine sans traitement. Un traitement antibiotique est toutefois recommandé pour éviter les manifestations graves et la transmission de la bactérie à d’autres personnes.

Dans de rares cas, la pharyngite streptococcique peut entraîner une fièvre rhumatismale, une maladie rénale, des infections de l’oreille et des sinus, ainsi que des abcès autour des amygdales ou dans le cou.

Compte tenu du chevauchement des symptômes avec d’autres infections virales respiratoires, il est important de noter que la toux, la rhinorrhée (écoulement nasal), l’enrouement et la conjonctivite ne sont pas typiquement observés chez les patients souffrant d’une pharyngite streptococcique ; ils suggèrent fortement une étiologie virale plutôt qu’une pharyngite streptococcique.

Agence de la santĂ© publique du Canada (ASPC) â€” Streptococcus pyogenes : Substances infectieuses Fiche de donnĂ©es de sĂ©curitĂ© sur les agents pathogènes

Gouvernement du Canada Maladies Ă  streptocoque du groupe A : SymptĂ´mes et traitement

Centers for Disease Control and Prevention (CDC) – Strep Throat: All You Need to Know (seulement en anglais)

Scarlatine

La scarlatine est plus frĂ©quente chez les enfants âgĂ©s de 5 Ă  18 ans. Les personnes atteintes de scarlatine peuvent prĂ©senter des Ă©ruptions cutanĂ©es rouges et blanchâtres granuleuses dont la texture rappelle celle du papier sablĂ©. L’éruption peut d’abord apparaĂ®tre sous la forme de petites taches plates sur le torse, le cou, l’aisselle et l’aine avant de s’étendre Ă  d’autres parties du corps. En gĂ©nĂ©ral, la langue est Ă©galement recouverte d’une pellicule blanc jaunâtre ponctuĂ©e de points rouges (papilles) avant de devenir rouge vif et granulĂ©e (langue framboisĂ©e).

D’autres symptĂ´mes frĂ©quents de la scarlatine peuvent se manifester, dont une forte fièvre (38,3 Â°C ou 101 Â°F), une gorge très douloureuse et rouge, des douleurs Ă  la dĂ©glutition et des ganglions lymphatiques gonflĂ©s dans le cou, sensibles au toucher. Les maux de tĂŞte, les courbatures, les nausĂ©es, les vomissements et les douleurs d’estomac sont moins courants.

Les symptĂ´mes de la scarlatine apparaissent gĂ©nĂ©ralement de un Ă  cinq jours après le dĂ©but de la maladie et l’éruption cutanĂ©e dure environ sept jours. Lorsque l’éruption disparaĂ®t, la peau peut peler pendant plusieurs semaines. 

Dans de rares cas, la scarlatine peut entraîner une glomérulonéphrite post-streptococcique (GNPS) et une fièvre rhumatismale.

Agence de la santĂ© publique du Canada â€” Scarlatine — Fiche de renseignements

CDC — For Clinicians – Scarlet Fever (seulement en anglais)

CDC — Scarlet Fever: All You Need to Know (seulement en anglais)

Fièvre rhumatismale

La fièvre rhumatismale est gĂ©nĂ©ralement une rĂ©ponse immunitaire Ă  une pharyngite streptococcique ou Ă  une scarlatine qui n’a pas Ă©tĂ© traitĂ©e par antibiotiques. Les symptĂ´mes sont les suivants :

  • Fièvre
  • Arthrite (articulations douloureuses et sensibles)
  • Douleur thoracique
  • Essoufflement
  • Rythme cardiaque rapide
  • Souffle cardiaque
  • Fatigue
  • ChorĂ©e (mouvements involontaires et alĂ©atoires du corps)

Les symptômes les moins fréquents sont une éruption cutanée rouge, indolore et qui présente une configuration serpigineuse (élévations ou lignes ondulées évoquant des serpents) ou de petits renflements indolores (nodules).

Fondation des maladies du cĹ“ur et de l’AVC du Canada â€” Rhumatisme cardiaque

CDC — For Clinicians – Acute Rheumatic Fever (seulement en anglais)

Impétigo non bulleux (impétigo contagieux)

L’impétigo non bulleux est le plus fréquent chez les jeunes enfants. Les symptômes comprennent des plaies rouges (apparaissant sous forme de vésicules ou de pustules rouges) qui s’ouvrent et laissent s’écouler du liquide ou du pus. Lorsque le liquide sèche, les plaies se couvrent d’une croûte jaunes ou « couleur miel ». Les démangeaisons sont généralement légères et les lésions guérissent habituellement sans laisser de cicatrices.

Les complications de l’impétigo sont rares, mais peuvent inclure une glomérulonéphrite poststreptococcique (maladie rénale) et une fièvre rhumatismale.

CDC — For Clinicians – Impetigo (seulement en anglais)

CDC — Impetigo: All You Need to Know (seulement en anglais)

Maladie mangeuse de chair (fasciite nécrosante)

Le SGA peut être à l’origine de la maladie mangeuse de chair, une affection rare, invasive et potentiellement mortelle. Les symptômes se manifestent par l’apparition soudaine d’une douleur aiguë et d’une enflure sur le site d’une plaie qui se propage rapidement, et par de la fièvre.

D’autres symptĂ´mes ultĂ©rieurs peuvent comprendre :

  • DiarrhĂ©e
  • NausĂ©es
  • Fatigue
  • Ulcères, cloques ou taches noires sur la peau
  • Vertiges
  • Changements de couleur de la peau

La maladie mangeuse de chair peut entraĂ®ner la mort des tissus (gangrène), une septicĂ©mie, un choc et une dĂ©faillance des organes. La mort peut survenir en 12 Ă  24 heures.

HealthLinkBC – Necrotizing Fasciitis (Flesh-Eating Disease) (seulement en anglais)

HealthLinkBC – Necrotizing Fasciitis (“Flesh-Eating Disease”) (seulement en anglais)

CDC – Necrotizing Fasciitis: All You Need to Know (seulement en anglais)

Cellulite streptococcique

Les premiers symptĂ´mes de la cellulite streptococcique sont la chaleur, la rougeur, l’enflure, la douleur ou la sensibilitĂ© d’une zone de la peau. Au fur et Ă  mesure que l’infection se propage, d’autres symptĂ´mes peuvent apparaĂ®tre :

  • Frissons
  • Fièvre
  • Ganglions lymphatiques enflĂ©s

Dans de rares cas, la cellulite streptococcique peut entraĂ®ner une bactĂ©riĂ©mie (infection du sang) et des infections des tissus profonds, notamment : thrombophlĂ©bite septique (caillots sanguins dans les veines qui provoquent une inflammation), endocardite infectieuse (inflammation des valves cardiaques ou de la paroi interne du cĹ“ur), arthrite suppurĂ©e (infection bactĂ©rienne d’une articulation) et ostĂ©omyĂ©lite (infection d’un os).

Government of Alberta – Cellulitis: Condition Basics (seulement en anglais)

CDC — Cellulitis: All You Need to Know (seulement en anglais)

Syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS)

Les premiers symptĂ´mes de syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS) ressemblent gĂ©nĂ©ralement Ă  ceux de la grippe : fièvre, frissons, malaises, vomissements, nausĂ©es et des douleurs musculaires. Environ de 24 Ă  48 heures après l’apparition des symptĂ´mes, la pression artĂ©rielle d’une personne infectĂ©e peut chuter et les symptĂ´mes Ă©voluer vers une septicĂ©mie avec hypotension (pression artĂ©rielle basse), tachycardie (rythme cardiaque plus rapide que la normale), tachypnĂ©e (respiration rapide) et une dĂ©faillance d’organe.

British Columbia Centre for Disease Control (BCCDC) – Streptococcal Disease, Invasive, Group A (seulement en anglais)

CDC – Streptococcal Toxic Shock Syndrome: All You Need to Know (seulement en anglais)

CDC – For Clinicians – Streptococcal Toxic Shock Syndrome (seulement en anglais)

Glomérulonéphrite poststreptococcique (GNPS)

La glomĂ©rulonĂ©phrite post-streptococcique (GNPS) est une affection rĂ©nale rare qui se manifeste gĂ©nĂ©ralement par une rĂ©action immunitaire environ 10 jours après une infection Ă  streptocoque ou une scarlatine, ou 3 semaines après un impĂ©tigo. Les symptĂ´mes peuvent ĂŞtre les suivants :

  • HĂ©maturie macroscopique (sang visible dans l’urine qui donne Ă  l’urine un aspect sombre, rougeâtre ou couleur thĂ©)
  • Ĺ’dème (enflure), souvent sur le visage, autour des yeux, des mains et des pieds
  • Diminution du dĂ©bit urinaire
  • Fatigue ou faiblesse gĂ©nĂ©rale
  • Hypertension (pression artĂ©rielle Ă©levĂ©e)

Certaines personnes infectées par la GNPS peuvent ne pas avoir de symptômes ou leurs symptômes peuvent être si légers qu’elles ne pensent pas à consulter un médecin.

CDC — For Clinicians – Post-Streptococcal Glomerulonephritis (seulement en anglais)

CDC – Post-Streptococcal Glomerulonephritis: All You Need to Know (seulement en anglais)

Période d’incubation

La période d’incubation du SGA n’est pas clairement définie et dépend du syndrome clinique.

Les infections Ă  SGA non invasives, telles que la pharyngite streptococcique et la scarlatine, ont gĂ©nĂ©ralement une pĂ©riode d’incubation de 2 Ă  5 jours, Ă  l’exception de l’impĂ©tigo, dont la pĂ©riode d’incubation est d’environ 10 jours.

Les pĂ©riodes d’incubation des infections Ă  SGAi sont gĂ©nĂ©ralement de 1 Ă  3 jours, mais varient en fonction de la maladie. Par exemple, la pĂ©riode d’incubation de l’hypotension due au SCTS varie en fonction du site d’entrĂ©e et survient gĂ©nĂ©ralement entre 24 et 48 heures après l’apparition des premiers symptĂ´mes. La GNPS survient gĂ©nĂ©ralement jusqu’à 3 semaines après des infections cutanĂ©es Ă  SGA (par exemple, l’impĂ©tigo et la cellulite streptococcique).

CDC — For Clinicians – Pharyngitis (Strep Throat) (seulement en anglais)

CDC — For Clinicians – Scarlet Fever (seulement en anglais)

CDC – For Clinicians – Streptococcal Toxic Shock Syndrome (seulement en anglais)

CDC – For Clinicians – Impetigo (seulement en anglais)

CDC — For Clinicians – Post-Streptococcal Glomerulonephritis (seulement en anglais)

Réservoir et transmission

Le SGA se transmet généralement d’une personne à l’autre par les fluides du nez et de la gorge d’une personne infectée (par la toux ou les éternuements) ou par contact direct avec des plaies infectées sur la peau. Des éclosions de SGA d’origine alimentaire ont également été signalées à la suite de la consommation d’aliments contaminés par S. pyogenes (par exemple, lait non pasteurisé, aliments préparés contenant des œufs).

Il est rare que la transmission du SGA se fasse par contact indirect avec des objets ou par voie aérienne.

Gouvernement du Canada : Maladies Ă  streptocoque du groupe A (Streptococcus pyogenes)

ASPC â€” Streptococcus pyogenes : Substances infectieuses : Fiche de donnĂ©es de sĂ©curitĂ© sur les agents pathogènes

Alberta Public Health Disease Management Guidelines — Streptococcal Disease Group A, Invasive  (seulement en anglais)

Diagnostic de laboratoire

Le diagnostic de SGA est généralement établi en isolant les SGA d’un site normalement stérile (par exemple, le sang, le tissu d’une plaie profonde, le liquide céphalorachidien). Toutefois, les diagnostics varient en fonction du syndrome clinique. \

Tous les laboratoires doivent soumettre les isolats de SGA confirmĂ©s au National Centre for Streptococcus (NCS) en Alberta pour le sĂ©rotypage de la protĂ©ine M.

Alberta Public Health Disease Management Guidelines — Streptococcal Disease Group A, Invasive  (seulement en anglais)

Pharyngite streptococcique et scarlatine

Une culture de gorge est le test de rĂ©fĂ©rence pour la pharyngite Ă  streptocoque et la scarlatine du groupe A. Un test antigĂ©nique rapide peut Ă©galement ĂŞtre utilisĂ©. Il prĂ©sente une spĂ©cificitĂ© Ă©levĂ©e pour le streptocoque du groupe A ; ses sensibilitĂ©s, toutefois, varient par rapport aux tests de culture de gorge.

CDC — For Clinicians – Pharyngitis (Strep Throat) (seulement en anglais)

CDC — For Clinicians – Scarlet Fever (seulement en anglais)

Fièvre rhumatismale

Il n’existe pas de test diagnostique spécifique pour la fièvre rhumatismale. En raison du large éventail de symptômes, les diagnostics différentiels de la fièvre rhumatismale aiguë peuvent comprendre le lupus érythémateux, la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite septique, l’arthrite juvénile idiopathique et d’autres pathologies.

CDC — For Clinicians – Acute Rheumatic Fever (seulement en anglais)

Impétigo non bulleux

Les tests de laboratoire pour l’impétigo non bulleux ne sont ni nécessaires ni réalisés en pratique clinique. Pour poser un diagnostic, les médecins examinent généralement les lésions au cours d’un examen physique. Toutefois, celui-ci ne permet que difficilement de différencier hors de tout doute l’impétigo non bulleux streptococcique de l’impétigo non bulleux staphylococcique.

CDC — For Clinicians – Impetigo  (seulement en anglais)

CDC — Impetigo: All You Need to Know (seulement en anglais)

Maladie mangeuse de chair

La maladie mangeuse de chair fait l’objet d’un diagnostic clinique fondé sur un fort soupçon pour les patients présentant une douleur sévère et profonde à l’endroit d’une plaie. Toutefois, en présence de symptômes non spécifiques (fièvre inexpliquée, douleur, œdème), il peut être difficile de distinguer la maladie mangeuse de chair de la cellulite à streptocoque.

Les tests de laboratoire suivants peuvent dĂ©pister la maladie mangeuse de chair :

  • Formule sanguine complète (FSC), telle que leucocytose
  • Plaquettes (thrombocytopĂ©nie)
  • Électrolytes
  • Azote urĂ©ique sanguin (BUN)
  • Taux de filtration glomĂ©rulaire (TFG)
  • ProtĂ©ine C-rĂ©active (CRP)
  • Rapport normalisĂ© international (INR)
  • Tests de la fonction hĂ©patique (LFT)
  • Électrocardiogramme (ECG)

La coloration de Gram peut aussi permettre de déterminer si la maladie est causée par le SGA.

Emergency Care BC – Point-of-Care Emergency Clinical Summary – Necrotizing Fasciitis Diagnosis (seulement en anglais)

BC Cancer — Lab Test Interpretation Table (seulement en anglais)

CDC – For Clinicians – Type II Necrotizing Fasciitis (seulement en anglais)

Cellulite streptococcique

La cellulite streptococcique est habituellement diagnostiquée cliniquement. Il n’est généralement pas nécessaire de procéder à des analyses de sang ou à d’autres examens de laboratoire.

CDC — Cellulitis for Health Care Providers (seulement en anglais)

Syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS)

Aux premiers stades du STCS, le diagnostic différentiel peut être étendu et couvrir le choc toxique staphylococcique ou d’autres infections virales ou bactériennes. Les examens de laboratoire peuvent comprendre des hémocultures (qui sont souvent, mais pas toujours, positives), des analyses de sang et des analyses d’urine.

Emergency Care BC – Point-of-Care Emergency Clinical Summary – Toxic Shock Syndrome-Diagnosis  (seulement en anglais)

CDC – For Clinicians – Streptococcal Toxic Shock Syndrome  (seulement en anglais)

John Hopkins Medicine – Toxic Shock Syndrome (TSS) (seulement en anglais)

Glomérulonéphrite poststreptococcique (GNPS)

Un diagnostic de glomérulonéphrite post-streptococcique requiert la preuve d’une infection à SGA antérieure. Une telle preuve peut être apportée par un taux élevé d’anticorps streptococciques et par l’isolement du streptocoque dans des lésions cutanées ou dans la gorge.

CDC — For Clinicians – Post-Streptococcal Glomerulonephritis  (seulement en anglais)

Prévention et contrôle

L’un des meilleurs moyens de se protéger contre le SGA est de se laver les mains après avoir toussé et éternué, et avant de manger et de préparer des aliments.

Pour rĂ©duire la propagation de SGA par les gouttelettes respiratoires provenant du nez ou de la gorge, il convient Ă©galement de respecter une bonne hygiène et Ă©tiquette respiratoire (toux). Cela signifie notamment de :

  • tousser ou Ă©ternuer dans un mouchoir en papier et le jeter après usage ;
  • tousser ou Ă©ternuer dans le pli du bras, et non dans les mains, lorsqu’il n’y a pas de mouchoirs en papier ;
  • se laver souvent les mains Ă  l’eau et au savon, ou utiliser un dĂ©sinfectant pour les mains, avant de se toucher le visage (yeux, nez et bouche).

Les lésions cutanées, telles que les plaies ou les coupures, peuvent permettre à S. pyogenes de pénétrer dans l’organisme. C’est pourquoi il est également important de nettoyer toutes les lésions cutanées et de surveiller les signes d’infection (enflure, rougeur, douleur, écoulement).

Gouvernement du Canada : Maladies Ă  streptocoque du groupe A : Risques et prĂ©vention

BCCDC — Streptococcal Disease, Invasive, Group A  (seulement en anglais)

Vaccination

Il n’existe actuellement aucun vaccin pour prévenir les infections à SGA, bien que des initiatives en la matière soient en cours de développement.

En 2018, l’Organisation mondiale de la santĂ© a publiĂ© la feuille de route pour la recherche et le dĂ©veloppement de vaccins contre le streptocoque du groupe A (SGA) et les caractĂ©ristiques de produits prĂ©fĂ©rĂ©s (CPP) pour le dĂ©veloppement de nouveaux vaccins contre le SGA. Des avancĂ©es rĂ©centes sur ces dĂ©veloppements peuvent ĂŞtre trouvĂ©es dans la prĂ©sentation de l’Organisation mondiale de la santĂ© de 2022, WHO expert review of Group A Streptococcus vaccines (seulement en anglais).

ASPC â€” Streptococcus pyogenes : Substances infectieuses Fiche de donnĂ©es de sĂ©curitĂ© sur les agents pathogènes

Traitement

Le traitement varie en fonction du type d’infection Ă  SGA. En l’absence de vaccin contre le SGA, la plupart des maladies Ă  SGA sont traitĂ©es par antibiotiques (pĂ©nicilline, macrolide ou cĂ©phalosporine). Toutefois, des stratĂ©gies de gestion de la rĂ©sistance aux antimicrobiens (RAM) devraient ĂŞtre envisagĂ©es pour rĂ©duire l’usage inutile d’antibiotiques.Par exemple, selon Choisir avec soin Canada, lors du traitement d’une pharyngite du groupe A, il est conseillĂ© de n’utiliser des antibiotiques qu’en cas de pharyngite bactĂ©rienne confirmĂ©e et de retarder l’administration d’antibiotiques dans l’attente des rĂ©sultats d’une culture de gorge. Pour plus d’information sur l’utilisation judicieuse des antibiotiques, consultez le site Choisir avec soin Canada.

ASPC â€” Streptococcus pyogenes : Substances infectieuses : Fiche de donnĂ©es de sĂ©curitĂ© sur les agents pathogènes

Épidémiologie

Général

Les maladies Ă  SGAi sont une cause mondiale de morbiditĂ© et de mortalitĂ©, mais elles sont plus rĂ©pandues dans les populations vivant dans des conditions de surpeuplement ou dans des rĂ©gions socio-Ă©conomiquement dĂ©savantagĂ©es. Dans le monde, les maladies Ă  SGAi sont responsables de plus de 500 000 dĂ©cès par an.

Après la pandĂ©mie de COVID-19, plusieurs pays ont connu une augmentation du nombre de maladies Ă  SGAi. En dĂ©cembre 2022, l’Organisation mondiale de la santĂ© a signalĂ© une augmentation du nombre de cas de maladies Ă  SGAi et de dĂ©cès en Europe (notamment en France, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Irlande et en Suède). Toujours en dĂ©cembre 2022, les Centres amĂ©ricains de contrĂ´le et de prĂ©vention des maladies (CDC) ont Ă©mis un avis sanitaire concernant une augmentation des cas de maladie SGAi chez les enfants.

ASPC â€” Streptococcus pyogenes : Substances infectieuses : Fiche de donnĂ©es de sĂ©curitĂ© sur les agents pathogènes

OMS, dĂ©cembre 2022, communiquĂ© de presse â€” Augmentation des infections invasives Ă  streptocoques du groupe A chez les enfants en Europe, y compris des dĂ©cès

CDC December 2022 Health Alert Network — Increase in Pediatric Invasive Group A Streptococcal Infections (seulement en anglais)

Canada

Les maladies Ă  SGAi sont endĂ©miques au Canada, le nombre moyen de cas augmentant rĂ©gulièrement depuis l’annĂ©e 2000. Les donnĂ©es prĂ©liminaires de l’Agence de la santĂ© publique du Canada (ASPC) font Ă©tat de plus de 4 600 Ă©chantillons soumis au Laboratoire national de microbiologie (LNM) en janvier 2023 â€” un nombre record pour le pays. Le pic prĂ©cĂ©dent avait Ă©tĂ© atteint en 2019 avec environ 3 200 cas.

Entre 2000 et 2021, les groupes d’âge les plus touchĂ©s par les maladies Ă  SGAi Ă©taient les nourrissons de moins d’un an (8,15 cas pour 100 000 cas dĂ©clarĂ©s), suivis des adultes de plus de 60 ans (7,33 cas pour 100 000 cas dĂ©clarĂ©s), des adultes de 30 Ă  39 ans (5,57 cas pour 100 000 cas dĂ©clarĂ©s) et des adultes de 40 Ă  59 ans (5,06 cas pour 100 000 cas dĂ©clarĂ©s).

Figure 1. Taux pour 100 000 des cas dĂ©clarĂ©s de maladie Ă  SGAi au Canada, 2000-2021

Note. TirĂ© de Système canadien de surveillance des maladies Ă  dĂ©claration obligatoire — Maladies Ă  streptocoque du groupe A invasives

Figure 2. Taux pour 100 000 des cas dĂ©clarĂ©s de maladie Ă  SGAi au Canada, par groupe d’âge, 2000-2021

Note. TirĂ© de Système canadien de surveillance des maladies Ă  dĂ©claration obligatoire — Maladies Ă  streptocoque du groupe A invasives

En 2020, l’Ontario a signalĂ© le plus grand nombre d’isolats de SGAi (1 063) au Canada, suivi de l’Alberta (n=458), du QuĂ©bec (n=345), de la Colombie-Britannique (n=338), de la Saskatchewan (n=272) et du Manitoba (n=268). La rĂ©gion de l’Atlantique (Nouveau-Brunswick, ĂŽle-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador) a signalĂ© 99 isolats de SGAi, dont 53 du Nouveau-Brunswick. Le Nord du Canada (Yukon, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut) a signalĂ© un total de 24 isolats de SGAi en 2020.

Système canadien de surveillance des maladies Ă  dĂ©claration obligatoire â€” Maladies Ă  streptocoque du groupe A invasives

Golden et coll., 2022. Surveillance des streptocoques invasifs du groupe A (SGAi) au Canada, 2020.

États-Unis

Le nombre moyen de cas de maladie Ă  SGAi a augmentĂ© aux États-Unis au cours des deux dernières dĂ©cennies. Plusieurs millions de cas de maladie Ă  SGA non invasive et entre 14 000 et 25 000 cas de maladie Ă  SGAi surviennent chaque annĂ©e aux États-Unis. Depuis les cinq dernières annĂ©es, les maladies Ă  SGAi sont Ă©galement Ă  l’origine de 1 500 Ă  2 300 dĂ©cès par an aux États-Unis.

Figure 3. Nombre de cas de maladie Ă  SGAi et de dĂ©cès aux États-Unis entre 1997 et 2022.

Note. TirĂ© de : CDC — Bact Facts Interactive – Data Dashboard — Group A Streptococcus (GAS) (seulement en anglais)

CDC – Group A Streptococcal (GAS) Disease – Surveillance (seulement en anglais)

CDC – Bact Facts Interactive – Data Dashboard — Group A Streptococcus (GAS) (seulement en anglais)

OĂą en est la situation concernant les Ă©closions actuelles de maladies Ă  streptocoques du groupe A ?

Depuis 2022, des augmentations du nombre de cas et de dĂ©cès liĂ©s Ă  la maladie Ă  SGAi ont Ă©tĂ© signalĂ©es dans plusieurs provinces du Canada. Par exemple, au Nouveau-Brunswick, le nombre de dĂ©cès annuel liĂ©s Ă  la maladie Ă  SGAi est passĂ© de 6 (2018-2022) Ă  10 en 2023. Au cours des deux premières semaines de janvier 2024, 2 dĂ©cès sont dĂ©jĂ  survenus, dont celui d’un enfant de moins de 9 ans. En Ontario, le nombre de cas entre le 1er octobre 2022 et le 31 dĂ©cembre 2023 a dĂ©passĂ© le nombre des saisons prĂ©cĂ©dant la pandĂ©mie (Figure 4). En dĂ©cembre 2023, l’Ontario a enregistrĂ© son record mensuel le plus Ă©levĂ©, avec 222 nouveaux cas.

Figure 4. Nombre de cas confirmĂ©s de maladie Ă  SGAi en Ontario par saison actuelle (du 1er octobre 2022 au 30 septembre 2023) par rapport aux cinq saisons prĂ©cĂ©dant la pandĂ©mie (du 1er octobre 2014 au 30 septembre 2019).

Note. SantĂ© publique Ontario â€” RĂ©sumĂ© Ă©pidĂ©miologique amĂ©liorĂ© — Maladie invasive Ă  streptocoque du groupe A (SGA) en Ontario : du 1er octobre 2022 au 30 septembre 2023

D’autres données épidémiologiques pour les régions du reste du Canada seront disponibles sous peu.

SantĂ© publique Ontario — RĂ©sumĂ© Ă©pidĂ©miologique amĂ©liorĂ© — Maladie invasive Ă  streptocoque du groupe A (SGA) en Ontario : du 1er octobre 2022 au 30 septembre 2023

Canadian Broadcasting Corporation (CBC) — Toronto — Aggressive, often deadly form of strep hits record-high case numbers in Canada (seulement en anglais)

Quel risque les Canadiens ont-ils de contracter une maladie Ă  streptocoques du groupe A à l’heure actuelle?

Le SGA se transmettant généralement de personne à personne par la toux ou les éternuements, les taux de transmission sont plus élevés dans les milieux sociaux surpeuplés et/ou fermés, tels que les écoles, les garderies, les hôpitaux, les refuges pour sans-abri et les maisons de retraite.

Les risques d’infection Ă  SGA ont Ă©galement Ă©tĂ© associĂ©s aux facteurs suivants :

  • Affections chroniques sous-jacentes, notamment :
    • diabète
    • maladies pulmonaires
    • maladies du foie
    • maladies cardiaques
  • Affaiblissement du système immunitaire causĂ© par :
    • traitements anticancĂ©reux (radiothĂ©rapie, chimiothĂ©rapie)
    • maladie (infection par le VIH, sida)
    • mĂ©dicaments antirejet après une transplantation d’organe ou de moelle osseuse
  • LĂ©sions cutanĂ©es, y compris les lĂ©sions de la peau :
    • blessures
    • coupures
    • brĂ»lures
    • plaies ouvertes
    • infection causĂ©e par la varicelle
  • Abus de substances, y compris l’utilisation de drogues injectables
  • Contact Ă©troit rĂ©cent avec une personne infectĂ©e par le SGA

En outre, plusieurs Ă©tudes ont examinĂ© les groupes de population susceptibles de prĂ©senter un risque plus Ă©levĂ© d’infection Ă  SGA. La littĂ©rature distingue d’autres groupes Ă  risque :

  • Les personnes enceintes, en Ă©tat de post-partum et les nouveau-nĂ©s
  • Les enfants de moins de 15 ans
  • Les personnes s’identifiant comme Ă©tant de sexe masculin
  • Les personnes âgĂ©es
  • Les personnes vivant dans de mauvaises conditions de logement (par exemple, humiditĂ©, mauvaise ventilation, mauvaise tempĂ©rature).
  • Les personnes exposĂ©es :
    • Ă  la fumĂ©e de tabac
    • Ă  des insectes piqueurs
    • Ă  des lĂ©sions cutanĂ©es

Gouvernement du Canada : Maladies Ă  streptocoque du groupe A : Pour les professionnels de la santĂ©

Avire et coll., 2021. A Review of Streptococcus pyogenes: Public Health Risk Factors, Prevention and Control. (seulement en anglais)

Quelles sont les mesures Ă  prendre en cas de suspicion de maladie Ă  streptocoques du groupe A ou de contact ?

Les personnes soupçonnées d’être atteintes d’une infection à SGA doivent immédiatement consulter un médecin pour être testées et traitées.

Les contacts proches avec les personnes atteintes d’une infection Ă  SGAi devraient surveiller l’apparition de symptĂ´mes et consulter un mĂ©decin s’ils prĂ©sentent des manifestations cliniques. Les contacts rapprochĂ©s peuvent ĂŞtre dĂ©finis comme suit :

  • Contacts familiaux d’une personne atteinte d’une infection Ă  SGA qui ont passĂ© avec le elle au moins 4 heures par jour en moyenne au cours des 7 derniers jours ou 20 heures par semaine.
  • Personnes ne faisant pas partie du mĂ©nage qui ont dormi dans le mĂŞme lit que la personne atteinte d’une infection Ă  SGA ou ont eu des relations sexuelles avec le elle
  • Personnes qui ont eu des contacts muqueux directs avec les sĂ©crĂ©tions orales ou nasales d’une personne atteinte d’une infection Ă  SGA (p. ex., bouche-Ă -bouche, baiser bouche ouverte) ou un contact direct non protĂ©gĂ© avec une lĂ©sion cutanĂ©e ouverte chez la personne atteinte d’une infection Ă  SGA
  • Utilisateurs de drogues par injection qui ont partagĂ© des aiguilles avec la personne atteinte d’une infection Ă  SGA

Agence de la santĂ© publique du Canada â€” RelevĂ© des maladies transmissibles du Canada — Lignes directrices pour la prĂ©vention et le contrĂ´le de la maladie invasive due au streptocoque du groupe A, 2006

Définition de cas :

Cas confirmé

  • Isolement de Streptococcus pyogenes du groupe A ou dĂ©tection de l’acide dĂ©soxyribonuclĂ©ique (ADN) par un test d’amplification de l’acide nuclĂ©ique (TAAN) Ă  partir d’un site normalement stĂ©rile (sang, liquide cĂ©phalorachidien, liquide pleural, liquide pĂ©ritonĂ©al, liquide pĂ©ricardique, os ou liquide articulaire, ou Ă©chantillons prĂ©levĂ©s au cours d’une intervention chirurgicale) avec ou sans preuve d’une maladie invasive grave.

Cas probable

  • Isolement d’un streptocoque du groupe A Ă  partir d’un site non stĂ©rile (par exemple, la peau) en l’absence d’une autre Ă©tiologie identifiĂ©e, avec des signes de maladie invasive grave.

Ontario Ministry of Health January 2024 Infectious Disease Protocol – Appendix 1: Case Definitions and Disease-Specific Information: Group A Streptococcal Disease, Invasive (iGAS) (seulement en anglais)

Gouvernement du Canada : DĂ©finition nationale de cas : Infection invasive Ă  streptocoques du groupe A, 2008

Identification et déclaration :

Au Canada, les cas confirmĂ©s de maladie Ă  SGAi doivent ĂŞtre obligatoirement dĂ©clarĂ©s depuis janvier 2000. Les provinces et les territoires sont chargĂ©s de signaler les cas confirmĂ©s de maladie Ă  SGAi Ă  l’Agence de la santĂ© publique du Canada (ASPC) par l’intermĂ©diaire du Système canadien de surveillance des maladies Ă  dĂ©claration obligatoire (SCSDEO). La surveillance est assurĂ©e par la notification systĂ©matique des cas au niveau fĂ©dĂ©ral.

Les laboratoires de santé publique des provinces et des territoires peuvent, sur demande, bénéficier de l’aide du Laboratoire national de microbiologie (LNM) pour les enquêtes sur les éclosions d’infections à SGAi.

Gouvernement du Canada : DĂ©finition nationale de cas : Infection invasive Ă  streptocoques du groupe A, 2008

Golden et coll., 2022. Surveillance des streptocoques invasifs du groupe A (SGAi) au Canada, 2020. (anglais seulement)