Le virus du papillome humain et les considérations relatives à la prévention post-COVID-19
Publication Summary
Bien qu’il s’agisse d’une maladie évitable et potentiellement curable, le cancer du col de l’utérus fait partie des cancers les plus fréquents et les plus mortels dans le monde. L’infection par le virus du papillome humain (VPH) est à l’origine de plus de 90 % des cas de cancer du col de l’utérus. Le VPH est également associé à d’autres cancers de la sphère anogénitale, notamment au cancer de la vulve (70 %), du vagin (70 %), du pénis (60 %) et de l’oropharynx (60 %). Le dépistage du cancer du col de l’utérus et des traitements avancés ont contribué à une baisse constante de l’incidence du cancer du col de l’utérus au Canada. Les vaccins contre le VPH ont également largement contribué à réduire la transmission des souches de VPH responsables du cancer du col de l’utérus et d’autres cancers.
La pandémie de COVID-19 a eu des conséquences imprévues sur les systèmes de santé mondiaux et du Canada, de même sur la santé des populations canadiennes. En raison des inquiétudes suscitées par la COVID-19, certains patients ont hésité à consulter un médecin et les ressources et les services nécessaires au dépistage du cancer ont été réduits.
Les perturbations sociales causées par la pandémie ont également retardé et perturbé les programmes de vaccination de routine, y compris la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH). Ce document fait le point sur l’efficacité des vaccins contre le VPH au Canada et se penche sur ce que sont les vaccins contre le VPH, sur les raisons de leur importance pour la santé de la population au Canada et sur les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur l’avenir de l’épidémiologie du VPH au Canada.