Santé sexuelle et VIH / ITS formation des professionnels de la santé publique canadienne : Enquête, analyse documentaire et examen sommaire des données Internet

Publication Summary

Objet :

CCNMI s’est aperçu, en consultation avec la Section de la santé sexuelle et des infections transmissibles sexuellement de l’Agence de santé publique du Canada, de la nécessité d’examiner les besoins de formation des professionnels de la santé publique en ce qui concerne les questions relatives à la santé sexuelle et, plus particulièrement, la prestation de services relatifs au VIH et aux infections transmissibles sexuellement (ITS). Le présent document résume l’information tirée d’une enquête sur la formation actuelle en matière de santé sexuelle et renseigne sur les possibilités en ce qui a trait à l’éducation dans ce domaine au Canada, tant dans les écoles de médecine et les écoles d’infirmières que dans la formation continue. Une section séparée présente les programmes de formation en matière de santé sexuelle à partir d’un examen de la documentation scientifique.

Santé sexuelle et VIH/ITS formation des professionnels de la santé publique canadienne :

Enquête, analyse documentaire et examen sommaire des données Internet

Janvier 2008

 

Santé sexuelle et VIH/ITS

formation des professionnels

de la santé publique canadienne :

Enquête, analyse documentaire

et examen sommaire des données Internet

JANVIER 2008

Centre de collaboration nationale des maladies infectieuses

445, avenue Ellice – Bureau 413

Winnipeg, Manitoba

R3B 3P5

Tél. : (204) 943-0051

Téléc.: (204) 946-0927

Organisé par le Centre international des maladies infectieuses

Le présent document peut être reproduit sans autorisation pourvu qu’aucune modification n’y ait été apportée et qu’on fasse mention de la source, le Centre de collaboration nationale des maladies infectieuses. Pour télécharger la version PDF de cette ressource, visitez le site à : www.nccid.ca.

La présente publication été publiée grâce à l’aide financière accordée par l’Agence de santé publique du Canada. Les opinions qui y sont incluses ne représentent pas forcément les points de vue de l’Agence de santé publique du Canada.

Résumé

Objet
Le Centre de collaboration nationale des maladies infectieuses (CCNMI) s’est aperçu, en consultation avec la Section de la santé sexuelle et des infections transmissibles sexuellement de l’Agence de santé publique du Canada, de la nécessité d’examiner les besoins de formation des professionnels de la santé publique en ce qui concerne les questions relatives à la santé sexuelle et, plus particulièrement, la prestation de services relatifs au VIH et aux infections transmissibles sexuellement (ITS). Le présent document résume l’information tirée d’une enquête sur la formation actuelle en matière de santé sexuelle et renseigne sur les possibilités en ce qui a trait à l’éducation dans ce domaine au Canada, tant dans les écoles de médecine et les écoles d’infirmières que dans la formation continue. Une section séparée présente les programmes de formation en matière de santé sexuelle à partir d’un examen de la documentation scientifique.
Méthodes
Les résultats examinés dans le présent rapport reposent sur i) une enquête par correspondance menée en 2006 auprès des professionnels de la santé publique, ii) une analyse documentaire et iii) un examen sommaire des données Internet sur les possibilités de formation au Canada et ailleurs. Les bases de données électroniques PUBMED, ERIC et CINAHL ont été interrogées pour la période allant de janvier 2000 à janvier 2007 en s’appuyant sur une chaîne de recherche développée en coopération avec un bibliothécaire. D’autres études prises sur des listes d’études trouvées lors de l’interrogation initiale des bases de données ont été ajoutées, en
remontant jusqu’en 1990. Des recherches sur Google ainsi que l’interrogation de calendriers de cours en ligne d’écoles de médecine et d’écoles d’infirmières canadiennes ont permis de trouver des possibilités de formation.
Conclusions
i) Enquête
Le taux de réponse global est de 51 %. La majorité des répondants sont des infirmiers et infirmières de la santé publique (41 %) ou des médecins conseils en santé publique (22 %), et la plupart participent à la prestation de services cliniques ainsi qu’à la gestion de programmes. En tout, 55 % des répondants ont reçu une formation en matière de santé sexuelle au cours de
leurs études supérieures professionnelles et 63 % ont suivi des cours de formation permanente. Les répondants estiment que les cours de formation permanente les préparent mieux à leurs activités courantes que leur formation structurée.
ii ) Analyse documentaire
Les programmes de formation repérés dans la documentation varient par leur structure, leur longueur et leur contenu, même si la majorité repose sur de multiples méthodes pédagogiques, conjuguant cours didactiques et soins cliniques, discussions en petits groupes et/ou jeu de rôles. L’interaction avec des patients standardisés comme méthode d’enseignement est également décrite dans le contexte des écoles de médecine et de la formation continue.
iii) Formation existante en matière de santé sexuelle au Canada et ailleurs
L’examen sommaire des données Internet a permis de repérer des possibilités limitées de formation en matière de santé sexuelle pour les professionnels de la santé publique canadienne pendant leur formation structurée ou dans le cadre de la formation continue, et ces possibilités varient en contenu et en prestation. Trois écoles de médecine canadiennes (sur 16 accréditées) et quatre écoles d’infirmières sur 54 proposent des cours portant principalement sur la santé
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sexuelle. Dans les départements de sciences de la santé connexes, six universités proposent des cours avec un contenu sur la santé sexuelle. Les cours offerts par la Conférence annuelle de Guelph sur la sexualité, la conférence semestrielle de l’Alberta Society for Promotion of Sexual Health (ASPSH) et les possibilités de formation continue offertes par le Centre for Disease Control de la C.-B. se rapportent à la santé sexuelle, aux ITS et au VIH. L’ASPSH, l’Agence de santé publique du Canada et le Centre for Disease Control de la C.-B. proposent des cours en ligne. Des modèles de formation en matière de santé sexuelle australiens, britanniques et américains sont examinés.
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Table des matiéres

Résumé i
Table des matiéres iii
I. Objet 1
II. Contexte 1
III. Méthodologie 2
IV. Constatations 3
V. Recommandations 11
Références 13
Annexe A Sommaire de la documentation 14
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I. Objet

Le Centre de collaboration nationale des maladies infectieuses (CCNMI) s’est aperçu, en consultation avec la Section de la santé sexuelle et des infections transmissibles sexuellement de l’Agence de santé publique du Canada, de la nécessité d’examiner les besoins de formation des professionnels de la santé publique en ce qui concerne les questions relatives à la santé sexuelle et, plus particulièrement, la prestation de services relatifs au VIH et aux infections transmissibles sexuellement (ITS).
Une enquête réalisée en 2006 auprès des professionnels de la santé publique pour le CCNMI définit les niveaux actuels de formation en matière de santé sexuelle et cerne les possibilités de formation complémentaire au Canada. Des programmes de formation en matière de santé sexuelle qui ont été évalués ont également été repérés dans une analyse de documents
scientifiques. De plus, un examen sommaire des données Internet a permis de trouver des cours sur la santé sexuelle donnés dans des écoles de médecine, des écoles d’infirmières et des cours de formation continue canadiens.

II. Contexte

« Les professionnels de la santé spécialisés dans la prévention du VIH/sida devraient recevoir une formation en matière de santé sexuelle. Entre autres compétences, les professionnels devraient avoir conscience des attitudes personnelles par rapport à sa propre sexualité et à celle d’autrui et se montrer respectueux envers les personnes ayant une orientation et des pratiques sexuelles différentes des leurs » (1).
Les Lignes directrices nationales pour l’éducation en matière de santé sexuelle (2) reconnaissent le rôle important des professionnels de la santé publique, en particulier des médecins, dans la réduction des résultats négatifs relatifs à la santé sexuelle et elles insistent sur la nécessité d’examiner et de revoir les directives et les objectifs actuellement utilisés par les établissements d’enseignement (3). On insiste également sur le rôle et la capacité des professionnels dans les Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement 2006 (4) et dans Au premier plan : le Canada se mobilise contre le VIH/sida (5).
Cependant, les professionnels se sentent souvent mal à l’aise et peu préparés à parler de sexualité et de comportement sexuel avec leurs clients (6-9). Les participants sont favorables aux cours sur la santé sexuelle qui peuvent sensibiliser davantage les fournisseurs de soins et influer positivement sur leur mode de fonctionnement (10). Les infirmières font état d’une meilleure connaissance et d’opinions plus positives par rapport aux personnes vivant avec le VIH, d’une évolution dans leur façon de voir les changements de comportement, ainsi que de plus de connaissances et de confiance pour ce qui est de parler de santé sexuelle (11; 12). Il ressort d’une étude réalisée au Québec en 1995 que les médecins qui ont reçu une formation universitaire poussée sur la sexualité humaine se sentent mieux préparés et plus à même de composer avec le malaise des patients par rapport aux questions sexuelles (13). Il semble que les programmes de formation comprenant des interactions avec des patients standardisés (PS) peuvent aider à obtenir des antécédents sexuels plus complets et à conseiller en matière de VIH (14), tandis que la formation aux techniques d’entrevue motivationnelle pourrait rendre plus efficace lorsqu’il s’agit de parler de prévention des MTS (12).
Barrett et McKay ont réalisé une étude nationale sur la formation en matière de santé sexuelle existant dans les écoles de médecine canadiennes en 1998 (15), jetant ainsi les bases pour une
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évaluation plus approfondie et une amélioration de ce type de formation. Pour l’instant, rien d’autre n’a été fait dans ce domaine.
Les Lignes directrices canadiennes insistent également sur la nécessité pour les professionnels de la santé de réfléchir à leurs valeurs et à leurs attitudes personnelles par rapport à la santé sexuelle avant de pouvoir utiliser avec succès les connaissances et les compétences acquises (2).

III. Méthodologie

i. Enquête
Le Centre de collaboration nationale des maladies infectieuses a réalisé une enquête par correspondance auprès de professionnels de la santé publique ayant des responsabilités importantes en ce qui concerne le VIH et les ITS. Dans chaque province et territoire, un haut fonctionnaire a désigné les participants à l’enquête. Celle-ci comprenait deux parties. La première portait sur les interventions actuellement offertes en matière de prévention du VIH et sur les priorités perçues dans ce domaine. La deuxième interrogeait sur les pratiques actuelles en matière de santé sexuelle, les niveaux de formation actuels en matière de santé sexuelle et les besoins sur le plan de la formation. Au total, 97 questionnaires ont été distribués et 49 questionnaires remplis ont été reçus. Dans 22 sur ces 49, la deuxième partie
sur la formation en matière de santé sexuelle était systématiquement remplie. Le taux de non- réponse élevé dans la partie sur la santé sexuelle tenait peut-être au fait que des questions sur les services directs étaient posées et que nombre de répondants ne fournissaient pas de services directs – sur les 49 répondants, seuls huit (16 %) passaient plus de la moitié de leur temps dans des services cliniques.
Les participants ont reçu un questionnaire par correspondance accompagné d’une lettre d’introduction, et des appels téléphoniques de suivi, si nécessaire. L’information recueillie par l’enquête a été saisie sous forme de données et analysée à l’aide d’un logiciel de statistique (SPSS). Un organisme de sondage indépendant s’est occupé de la réalisation de l’enquête et de la collecte des données.
ii. Analyse documentaire
Des bases de données électroniques ont été interrogées afin de trouver des citations sur des programmes de formation en matière de santé sexuelle déjà évalués. Un bibliothécaire s’est chargé d’interroger le PUBMED et l’Educational Resources Information Center du Département de l’éducation des É.-U. (ERIC) pour la période allant de janvier 1996 à décembre 2006. Une recherche similaire a été effectuée dans le Cumulative Index to Nursing & Allied Health (CINAHL), en utilisant la chaîne de recherche suggérée par le bibliothécaire pour la période allant de janvier 2000 à janvier 2007.
Le PUBMED a de nouveau été interrogé afin de trouver toutes les études récentes, y compris celles mentionnées dans des articles connexes. Les listes de référence d’études pertinentes ont été passées au crible afin de trouver d’autres références en remontant jusqu’en 1990. Internet a été interrogé afin de trouver d’autres références utiles.
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iii. Formation existante au Canada et ailleurs
La formation offerte pendant la formation structurée et les possibilités de formation continue étaient incluses. Les descriptions de cours par Internet de programmes d’école de médecine et d’école d’infirmières ont été examinées pour les 26 écoles de médecine accréditées et les
56 établissements dispensant des cours en sciences infirmières au Canada. Des cours de premier cycle et des cycles supérieurs étaient inclus et ils ont été interrogés en utilisant les mots clés sexe, VIH et MTS/ITS. Les descriptions de stages et stages hospitaliers pour étudiants en médecine ont été examinées, le cas échéant. Comme certains cours sur la santé sexuelle sont parfois classés sous « sujets spéciaux » dans les calendriers de cours, une recherche sur Google des sites Web des universités et collèges a aussi été effectuée, ainsi que d’Internet en général en utilisant les mots clés « sexual health » (santé sexuelle) ou « sexual medicine » (médecine sexuelle).
Des universités qui ne proposent pas de programmes de médecine ou de sciences infirmières ont été incluses dans la recherche seulement si (a) les répondants à l’enquête les mentionnaient comme étant les établissements où ils avaient suivi leur formation structurée, ou si (b) l’université offrait une possibilité connue de formation en matière de santé sexuelle.
Des possibilités de formation continue ont été repérées en consultant les possibilités de formation continue offertes par les différentes universités et les organismes de réglementation professionnelle provinciaux, ainsi qu’en interrogeant Google sur la formation en matière de santé sexuelle destinée aux médecins, aux professionnels et aux travailleurs de la santé. Des séances de formation médicale continue (FMC) portant sur des ITS en particulier ou sur le VIH et la gestion médicale connexe n’étaient pas incluses.
Cette recherche portait principalement sur les possibilités canadiennes, y compris les cours par Internet. Les programmes de formation en matière de santé sexuelle proposés dans d’autres pays qui pouvaient être considérés comme des « pratiques exemplaires» ont été inventoriés. Pour l’instant, seule la formation proposée en anglais a été examinée.

IV. Constatations

i. Enquête
Le taux de réponse global à l’enquête était de 51 %, la partie sur les pratiques en matière de santé sexuelle étant remplie systématiquement par 22 répondants (23 %). La majorité des répondants étaient des infirmières de la santé publique (41 %) et des médecins conseils en santé publique (22 %).
Les répondants déclarent qu’en moyenne, ils consacrent la majeure partie de leur temps aux services cliniques, à la gestion de programmes, aux politiques et à la planification. La figure 1 montre le temps moyen consacré aux différentes activités. Ont également été mentionnées comme activités l’enseignement et la formation professionnelle (n=4) et la recherche et la surveillance (n=3).
3

Figure 1

Pourcentage de temps consacré par activ ité

40

30 19 16 20 20

20

10

0

Politiques et planific ation

Élaboration de programme

Gestion de programme

Servic es c liniques

Activité

Formation structurée

Plus de la moitié (55 %) des répondants ont suivi une formation en matière de santé sexuelle pendant leur formation structurée ou professionnelle (figure 2). Sur ceux qui ont suivi une formation, seuls 15 % déclarent qu’elle les a « très bien » préparés à exercer leur profession à l’heure actuelle (figure 3).

Figure 2
Pourcentage de répondants suivant une formation en matière de santé sexuelle pendant leur
formation structurée

45%

Ont suivi une formation
Aucune formation

55%

4

Figure 3
Efficacité de la formation en matière de santé
sexuelle pendant la formation structurée

60 48

33

40

15

20 4

0

Bien Assez bien Pas bien Aucune réponse
La formation prépare…

Formation continue

Près des deux tiers des répondants déclarent avoir suivi une formation en matière de santé sexuelle après leur formation structurée/professionnelle (figure 4). Tous ceux qui ont suivi une formation estiment qu’elle les a « assez bien » préparés à exercer leur profession à l’heure actuelle (figure 5).


Figure 4
Pourcentage de répondants suivant une formation en matière de santé sexuelle après leur formation
structurée

37%

Ont suivi une formation
Aucune formation

63%

5

Figure 5

Efficacité perçue de la formation en matière de

santé sexuelle dans la formation structurée

74

80

60

40 19

20 7

0

Bien Assez bien Ne sait pas

La formation prépare…

Possibilités de formation

Quand on leur demande de nommer des possibilités de formation en matière de santé sexuelle,
53 % des répondants connaissent les possibilités actuelles. Les possibilités les plus mentionnées sont les suivantes :

Conférence de Guelph sur la sexualité

Cours proposé par le Centre for Disease Control de la Colombie-Britannique

Sexpressions

Cours proposé par l’Agence de santé publique du Canada

Cours proposé par l’Alberta Society for the Promotion of Sexual Health

D’autres besoins en formation sont formulés par 29 des répondants (59 %). Quand on leur demande de donner des sujets de formation future, les réponses font apparaître un besoin de capacité accrue de travailler directement avec des clients et de techniques de counselling, plus précisément :

Un programme de formation et d’agrément national pour la santé sexuelle qui comprenne des connaissances essentielles.

Un agrément national avec des adaptations provinciales est à envisager.

Un accès aux pratiques exemplaires ou prometteuses qui sont pratiques.

Une amélioration des compétences.

Une réduction des préjudices.

Des techniques d’entrevue motivationnelle.

De nouveaux modèles de counselling.

Des techniques de counselling efficaces pour des séances « brèves ».

Un dialogue avec les clients résistants.

Un travail avec les transmetteurs « endurcis ».

De nouvelles idées/méthodes pour aviser les partenaires.

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ii. Documentation

Cette analyse documentaire visait avant tout à déterminer l’efficacité de la formation en matière de santé sexuelle pour les professionnels de la santé publique. La recherche documentaire a permis de repérer 93 résumés analytiques relatifs à la santé sexuelle et à la formation la concernant. Des rapports succincts ou des annonces sur des projets en cours ont été conservés pour être consultés par la suite. Les résumés analytiques récupérés ont été répartis entre les catégories générales suivantes : rapports succincts et annonces [3], repérage d’obstacles [6], enquêtes sur les pratiques et les besoins actuels [13], points de vue des patients [5], lignes directrices et information pour l’obtention des antécédents sexuels et en matière de counselling [25], et formation [44].
Les interventions variaient considérablement par leur structure, leur longueur et leur contenu. La plupart utilisaient des méthodes d’enseignement multiples, conjuguant cours didactiques, travail en petits groupes et jeu de rôles [14]. L’utilisation de rencontres avec des patients standardisés comme méthode d’enseignement est signalée dans cinq études et les cours en petits groupes, dans deux. Dans trois cas, l’intervention éducative faisait partie de la formation dispensée dans les écoles de médecine et de leur programme d’études. Des cours didactiques dispensés en parallèle à des soins cliniques supervisés étaient mentionnés dans deux études. D’autres méthodes comprenaient des consultations individuelles, un apprentissage communautaire et des téléconférences. Deux interventions comprenaient une interaction avec des personnes vivant avec le VIH/sida.
Des résumés des programmes de formation mentionnés sont inclus à l’annexe A.

iii. Formation existante au Canada et ailleurs

Canada

Cours pendant la formation structurée

Quatorze universités offrent des cours se rapportant à la santé sexuelle dans les facultés de sciences de la santé. Sur les 16 écoles de médecine accréditées, cinq seulement proposent une formation en matière de santé sexuelle. Cependant, tous les cours offerts dans ces universités sont facultatifs et seuls trois de ces cours facultatifs portent principalement sur la santé sexuelle. D’autres universités ont des cours facultatifs portant sur des aspects de la santé sexuelle, comme l’obtention des antécédents sexuels dans leurs stages hospitaliers en obstétrique et gynécologie, dans leurs stages hospitaliers en psychiatrie ou dans les compétences cliniques ou en santé génésique. Seul un des cours facultatifs en médecine générale porte sur la santé sexuelle et les maladies transmissibles sexuellement.
Il y a 54 écoles d’infirmières au Canada et sept proposent des cours en rapport avec la sexualité humaine. Au total, neuf cours sont offerts. Quatre cours portent uniquement sur la sexualité humaine [2], la promotion de la santé sexuelle, la prévention du VIH/sida et les soins aux patients vivant avec le VIH/sida. D’autres cours portent sur l’obtention des antécédents sexuels dans des cours de niveau avancé, sur les questions relatives à la santé des femmes, et sur l’intervention de pairs comprenant du counselling.
Dans des départements de sciences de la santé connexes, six universités proposent des cours portant principalement sur la santé sexuelle ou le VIH/sida. Ces départements comprennent les sciences de la santé, la promotion de la santé, la santé communautaire, les études sur la santé, la santé publique et les études sociales de la médecine.
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Formation continue

Aucun cours de FMC relatif aux ITS et à la santé sexuelle n’a été trouvé pour 2007 ou archivé pour 2006. Les cours répertoriés portent soit sur la gestion des dysfonctions sexuelles, soit sur la gestion clinique d’ITS particulières ou du VIH/sida.
Deux organisations proposent des ateliers aux professionnels de la santé, à savoir l’Alberta Society for the Promotion of Sexual Health (ASPSH) et le Centre for Disease Control de la C.-B. La principale activité de l’ASPSH est un cours en ligne. Cependant, en 2007, l’ASPSH a également proposé un atelier en direct sur la réévaluation des attitudes sexuelles. Le Centre for Disease Control de la C.-B. propose les ateliers en direct suivants : Counselling sur le VIH avant et après le dépistage, counselling et services d’aiguillage à l’intention des partenaires, et atelier sur le dépistage du VIH à l’intention des professionnels de la santé.
L’Université de Guelph accueille tous les ans une Conférence et un institut de formation à la sexualité. Une conférence principale de deux jours est précédée par des ateliers de longueur variable, y compris le week-end de réévaluation des attitudes sexuelles et l’atelier de bilan clinique sur les ITS, qui en est à sa cinquième année. Les ateliers qui précédaient la conférence en 2007 comprenaient également des réunions sur des questions culturelles, sur l’éducation des jeunes et sur la violence. Le thème change tous les ans. En 2007, la conférence avait pour thème les droits de la personne et la santé sexuelle : conséquences pour l’éducation et les services.

Éducation sur le Web

L’ASPSH propose des ateliers en ligne sur la santé sexuelle, la santé sexuelle et le marketing social, les compétences interculturelles, l’utilisation par les adolescents, chez eux et dans la collectivité, de médias sexuellement explicites, et le travail avec les communautés autochtones.
Le Centre for Disease Control de la C.-B. offre en ligne un cours sur les ITS en milieu clinique débouchant sur un certificat. Le US Centre for Disease Control propose également divers cours en ligne, dont un sur la prévention avec les patients séropositifs (Prevention with Positives: HIV Risk Reduction Strategies for Health Care Providers) et un sur le dépistage rapide (Rapid Testing: Advances for HIV Prevention).
L’Agence de santé publique du Canada (ASPC) offre également du matériel didactique sur la santé sexuelle. Ce matériel est majoritairement destiné aux éducateurs, mais il contient aussi un module d’auto-apprentissage sur les maladies transmissibles sexuellement (MTS) à l’intention des médecins, des étudiants en médecine, des infirmières praticiennes, des élèves infirmières, des professionnels de la santé et autres personnes intéressées. Le cours vise à renforcer les connaissances et les compétences relativement au dépistage et au diagnostic des MTS, à leur gestion et à leur traitement, à la notification aux partenaires et aux mesures de prévention.
En plus de la conférence annuelle susmentionnée, l’Université de Guelph propose un cours en ligne sur le développement de la sexualité, conçu pour les enseignants, les conseillers, les professionnels de la santé et les étudiants.
D’autres sites Web, comme cmeonHIV.ca et mdcme.ca, proposent aux médecins des cours sur le VIH et d’autres ITS. L’information y concerne principalement la gestion clinique de ces
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maladies et il n’y est pas question des antécédents sexuels du patient ou de retracer ses contacts.

Royaume-Uni

Le gouvernement du Royaume-Uni (R.-U.) a publié en juillet 2001 un avant-projet de stratégie en matière de santé sexuelle et de VIH. La formation des professionnels de la santé et des autres professionnels concernés y occupait une place clé. Ensuite, en 2002, il y a eu un exercice de planification des possibilités de formation, sous forme d’études et de formation continue, dans des domaines cliniques et non cliniques (16).

La formation des professionnels de la santé en matière de santé sexuelle a lieu à tous les niveaux au R.-U. Ainsi, un cours de médecine urogénitale (MUG), qui comprend l’obtention des antécédents sexuels du patient dans le cadre de l’évaluation des risques et de la notification des partenaires, est proposé dans toutes les écoles de médecine (17). En moyenne, on y consacre 1,8 heure à l’enseignement de méthodes de communication en matière de santé sexuelle.

La formation continue en ce qui concerne les compétences relatives à la santé sexuelle existe pour toutes les disciplines, avec un certain nombre de cours accrédités dans chaque discipline. La majorité des cours ne sont offerts qu’à une échelle régionale, mais il existe aussi des cours nationaux réglementés avec des systèmes en place pour assurer la continuité et le respect des normes. Le cours multidisciplinaire sur les ITS et le VIH proposé par la Medical Society for the Study of Venereal Diseases (MSSVD) en est un exemple. Destiné à l’origine aux spécialistes de la MUG, il est maintenant offert à tous les médecins, ainsi qu’aux infirmières, aux conseillers hygiénistes et aux chercheurs. Ce cours de dix jours couvre les comportements sexuels, le droit en matière de confidentialité, l’obtention des antécédents sexuels, les questions psycho- sexuelles, les infections bactériennes, les infections virales et le VIH. La MSSVD propose aussi

un cours plus court intitulé Sexually Transmitted Infections Foundation (STIF), qui dure deux jours et qui est accrédité.

En dehors de ces cours, des universités, des réseaux de formation en matière de santé sexuelle et des organisations non gouvernementales, notamment la fpa (autrefois Family Planning Association), offrent des cours et des ateliers plus courts dont certains sont accrédités et évalués. Ces cours suivent les lignes directrices nationales relatives à la qualité de la formation en matière de santé sexuelle définies par le ministère de la Santé. Plusieurs organisations proposent également des cours de formation des formateurs qui permettent aux participants

de préparer, donner et évaluer une formation en matière de santé sexuelle dans leur propre population.

Australie

L’Australie n’a pas de stratégie nationale en matière de santé sexuelle (18). En 2003, le Royal Australian College of Physicians (RACP) s’est doté d’un Australasian Chapter of Sexual Health, qui est l’organe de réglementation des professionnels dans ce domaine, mais qui offre aussi une structure de formation. Il propose à présent un programme de formation en matière de santé sexuelle qui est réservé aux membres du Collège et aux personnes qui ont suivi sa formation de base. Le programme comprend trois ans de pratique clinique sous supervision dans un service de médecine accrédité spécialisé en santé sexuelle.

Le GP/Sexual Health Liaison Project de Sydney visait à améliorer les services de santé sexuelle en fournissant des liens entre les services spécialisés en santé sexuelle et les médecins

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des stages cliniques dans une clinique de santé sexuelle et le développement d’un site Web sur la santé sexuelle.
Les services de santé du Queensland ont une longue liste de formations pour les médecins, les infirmières, les infirmières scolaires, les travailleurs de la santé mentale, les travailleurs de la santé en médecine générale et d’autres encore. Les cours, qui sont offerts à l’Université du Queensland, comprennent une formation supervisée pour les spécialistes de la santé sexuelle, des cours en médecine du VIH, des cours en santé génésique et sexuelle (certificat), et des cours sur l’hépatite C (VHC) à l’intention des médecins généralistes. Quant aux cours destinés aux infirmières qui sont dispensés à l’Université du Queensland, ils portent sur le VIH et la pratique des soins infirmiers, et ils préparent à un diplôme de premier cycle en santé sexuelle (certificat) ainsi qu’à une maîtrise en pratique avancée (santé sexuelle).
Des organisations telles que Sexual Health Information Networking and Education, South Australia (SHine SA) et Family Planning Queensland (FPQ) proposent des formations continues. Toutes sont accréditées par le RACP. Elles ont des cours sur la santé génésique et sexuelle (certificat), une formation à la pose de DIU, une formation à l’intention des infirmières et des professionnels paramédicaux, une introduction aux soins de santé génésique et sexuelle, et un cours sur la santé sexuelle (certificat).
Différentes universités proposent aussi des formations en santé sexuelle, y compris des ateliers sur la santé publique, des certificats de premier cycle, des diplômes et une maîtrise en science de la santé. L’Université de Sydney propose en ligne des programmes d’études supérieures en santé sexuelle, avec l’option d’une maîtrise en science de la santé, un programme de premier cycle en science de la santé (diplôme) et un programme de premier cycle en science de la
santé (certificat).

États-Unis

Il n’existe pas de lignes directrices nationales en ce qui concerne la formation en matière de santé sexuelle ou de programme national uniforme dans ce domaine. D’après une enquête réalisée en 1999 auprès d’écoles de médecine, 60 % offraient les cours requis en santé sexuelle et 32 % proposaient des options sur le sujet (19). La formation était généralement associée à une seule discipline, le plus souvent, la psychiatrie (75 % des écoles interrogées). La plupart
des écoles de médecine proposent des cours sur la santé sexuelle, mais le contenu, la forme et la quantité de temps consacrée au sujet varient. La majorité des universités ont entre trois et dix heures de formation, et un tiers offrent plus de 11 heures sur la durée de la formation. Les sujets les plus courants dans la formation étaient les dysfonctions sexuelles, l’identité/orientation sexuelle et la sexualité des patients handicapés ou malades. Les
maladies transmissibles sexuellement n’étaient mentionnées qu’en sujets supplémentaires, et le VIH/sida ne l’était même pas. La forme la plus courante était celle des cours magistraux (87,5 %). Moins de la moitié des écoles proposaient une formation clinique en santé sexuelle. La résidence offrait encore moins de possibilités de formation en matière de santé sexuelle.
Certaines universités ont des formations en matière de santé sexuelle bien établies, comme la Robert Wood Johnson Medical School. Pfizer Inc. qui a offert sept subventions pour financer l’évaluation et l’amélioration des programmes de santé sexuelle. Le département de médecine générale et de santé communautaire de l’Université du Minnesota a également un programme sur la sexualité humaine qui propose des cours de premier cycle, de cycle supérieur et de formation médicale continue.
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Moins de la moitié des universités interrogées avaient des programmes de FMC. Un certain nombre d’organisations offraient des formations continues, dont l’American College of Physicians, l’American Psychiatric Association, la North American Menopause Society et la Society for General Internal Medicine.
Il existe aussi des cours sur Internet portant sur la santé sexuelle et/ou le VIH/sida, comme les cours des Centers for Disease Control (CDC) intitulés Prevention with Positives: HIV Risk Reduction Strategies for Health Care Providers et Rapid Testing: Advances for HIV Prevention. Le site d’EngenderHealth propose des mini-cours en ligne sur la sexualité et la santé sexuelle, les infections transmissibles sexuellement, la santé génésique et le VIH/sida.
Aux États-Unis, les services de prévention des ITS sont dispensés dans la plupart des cas par des spécialistes en intervention en cas de maladie. Il s’agit de professionnels de la santé, tant de personnel de la santé publique que de fournisseurs de soins, formés pour obtenir les antécédents sexuels des patients, pour donner des conseils en matière de comportement, pour repérer et retracer les contacts qui peuvent être à risque afin d’aiguiller ces personnes vers un dépistage et un traitement. Les cours modulaires qui leur sont offerts par le biais des CDC sont les suivants: Introduction to Sexually Transmitted Intervention, Fundamentals of Sexually Transmitted Disease (STD) Intervention, et HIV Partner Counselling and Referral Services. Les cours supplémentaires dépendent des différents centres de formation, mais ils peuvent comprendre les suivants: Partner Services and Referral for Health care Professionals,
Chlamydia Partner Management for Family Planning Providers and Advanced STD Intervention
(http://www.cdc.gov/std/training/courses.htm).
Ces cours, proposés dans des centres régionaux, augmentent la formation aux ITS, y compris le VIH et les mesures de contrôle. Ils sont conçus pour des adultes, reposent sur des données factuelles et permettent d’offrir largement aux clients et à leurs contacts des compétences avancées et relativement uniformes.

V. Recommandations

i. Créer des possibilités pour les professionnels de la santé d’accéder à une formation en matière de santé sexuelle.
Les possibilités de formation en matière de santé sexuelle sont limitées pour les professionnels de la santé publique canadienne, que se soit dans le cadre de leur formation structurée ou de la formation continue. Sur les 16 écoles de médecine accréditées et les 54 écoles d’infirmières que compte le Canada, seules trois écoles de médecine et quatre écoles d’infirmières proposent des cours portant uniquement sur la santé sexuelle. Dans les départements de sciences de la santé connexes, six universités ont des cours portant principalement sur la santé sexuelle. La Conférence annuelle de Guelph sur la sexualité et la Conférence semestrielle organisée par l’Alberta Society for Promotion of Sexual Health (ASPSH) offrent des possibilités de formation continue relatives à la santé sexuelle et au VIH et aux ITS, tout comme le Centre for Disease Control de la C.-B. L’ASPSH, l’Agence de santé publique du Canada et le Centre for Disease Control de la C.-B. proposent des formations en ligne. Ces possibilités de formation en matière de santé sexuelle varient par le contenu et la façon dont elles sont dispensées.
11
ii. Intégrer les compétences, les attitudes et les valeurs dans la formation en matière de santé sexuelle.
La majorité des professionnels de la santé reconnaissent qu’il entre dans leur rôle de répondre aux besoins de leurs clients en matière de santé sexuelle, mais la recherche montre qu’ils se sentent souvent mal à l’aise et peu préparés à communiquer au sujet de la sexualité. Cela tient, entre autres, au degré de connaissances, aux attitudes personnelles, aux valeurs et à un manque de compétences pratiques.
iii. Formuler des directives quant à la qualité de la formation en matière de santé sexuelle; prévoir l’intégration d’évaluations suivies et une accréditation possible.
La formulation de directives quant à la qualité fondées sur la recherche donnerait un cadre de référence pour définir, offrir et évaluer une formation en matière de santé sexuelle. Ils aideraient à s’assurer que toute la formation destinée aux professionnels de la santé publique soit toujours de grande qualité, où qu’elle soit dispensée.
12

Références

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(2) Health Canada. Canadian Guidelines for Sexual Health Education. Health Canada; 2003. (3) Cohen GS. Applying the Canadian Guidelines for Sexual Health Education to family
medicine: How well do they reflect practice and training? Can J Hum Sex 1995;4:41-6.
(4) Public Health Agency of Canada. Canadian Guidelines on Sexually Transmitted Infections.
Ottawa, ON: Public Health Agency of Canada; 2006.
(5) Canadian Public Health Association. Leading Together: Canada Takes Action on HIV/AIDS (2005-2010). 2005.
(6) Magnan M, Reynolds K. Barriers to addressing patient sexuality concerns across five areas of specialization. Clin Nurse Spec 2006;20(6):285-92.
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British Columbia primary care physicians. AIDS Patient Care STDS 2005 Jan;19(1):40-8. (10) Skelton JR, Matthews PM. Teaching sexual history taking to health care professionals in
primary care. Med Educ 2001;35:7603-8.
(11) Carney JS, Werth JLJr, Martin JS. The impact of an HIV/AIDS training course for baccalaureate nursing students. J Nurs Educ 1999;38(1):39-41.
(12) Byrne A, Watson R, Butler C, Accoroni A. Increasing the confidence of nursing staff to address the sexual health needs of people living with HIV: the use of motivational interviewing. AIDS Care 2006;18(5):501-4.
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2003;15(Suppl 1):S41-S45.
13

Annexe A Sommaire de la documentation

Référence

Pays

Objectif

Méthode de recherche

Formation

Constatations

Bluespruce J, Dodge WT, Grothaus L, Wheeler K, Rebolledo V, Carey et al. HIV prevention in primary care: Impact of a clinical intervention. AIDS Patient Care STDS 2001;15(5):243-53.

É.-U.

Décrit un programme de formation des fournisseurs de soins primaires utilisant une approche systémique qui permet d’éliminer les obstacles intrapersonnels et environnementaux à l’évaluation des

risques de VIH et au counselling de prévention dans le cadre clinique.

Un groupe avec prétest et test de contrôle, des

sondages par correspondance, des questionnaires écrits.

Après : sept mois après

l’intervention.

49 participants : médecins, auxiliaires médicaux, infirmières praticiennes, infirmières autorisées, travailleurs sociaux.

Intervention : formation,

clarification des rôles des dispensateurs et du personnel, accès à des outils et à une documentation,

aide-mémoire.

Mesures d’impact : attitudes, croyances, résultats

attendus, connaissances, confiance dans les compétences, et aides et obstacles perçus.

Deux volets : une formation intensive et un suivi de faible intensité.

Quatre ateliers : 1 heure (1),

11/2 heure (2) et 6 heures (1).

Formation interactive comprenant des jeux de rôles et des études de cas.

Sujets : prévention du VIH,

soutien des équipes soignantes, clarification des rôles et renforcement des

compétences.

Remboursement de la formation suivie en dehors des heures de travail normales.

Suivi de faible intensité : point

mensuel sur la prévention du VIH et réunion d’une heure pour les leaders d’opinion locaux.

Les attitudes et croyances des dispensateurs dans le test de contrôle sont plus favorables à l’évaluation des risques de VIH et au counselling de prévention.

Les participants expriment moins

d’exaspération par rapport aux patients à risque élevé : baisse de 100 % à 79 % d’accord.

Les participants pensent plus

que leurs conseils seraient efficaces avec les homosexuels et les hétérosexuels adultes célibataires.

Ils croient plus dans leur

formation pour ce qui est d’obtenir les antécédents sexuels.

Ils croient plus dans leurs

aptitudes à déterminer si les patients sont prêts à changer.

Plus de soutien dans le milieu de

pratique.

14

Bowman MA, Russell NK, Boekeloo BO, Rafi I Z, Rabin DL. The effect of educational preparation on physician performance with a sexually transmitted disease-simulated patient. Arch Inter Med 1992;152(9):1823-8.

É.-U.

Part de l’hypothèse que du matériel didactique pourrait aider les médecins de premier recours à mieux s’y prendre pour obtenir les

antécédents sexuels et à dispenser de meilleurs conseils, d’après l’évaluation d’un patient simulé (PS) dans le cabinet du médecin.

Matériel didactique remis à des médecins et la performance a été évaluée par des consultations de patients simulés (PS).

232 médecins de premier

recours ont reçu des PS, attribués au hasard.

PS présentée comme étant

une jeune femme sexuellement active souffrant de vaginite et ayant des comportements à risque par rapport aux ITS et au VIH.

Mesures d’impact : Évaluées

par le PS – interaction avec le patient, pratique de l’obtention des antécédents sexuels, techniques de counselling.

Autoformation, monographie, brochure et cassette audio incluses dans le matériel didactique.

Les médecins ont également

reçu un questionnaire d’évaluation des risques à utiliser dans l’interaction avec les patients.

Les médecins qui se sont préparés à la visite des PS avec le matériel didactique ont obtenu de bien meilleurs résultats sur tous les plans.

Les médecins qui ont utilisé le

questionnaire d’évaluation des risques ont obtenu de meilleurs résultats.

De 24,9 % à 39,8 % des médecins

n’atteignaient pas les quatre objectifs évalués au moyen des PS.

Malgré la préparation avec le

matériel didactique, les médecins n’étaient pas considérés comme des conseillers efficaces.

15

Bradley-Springer LA, Everett M R, Rotach EG, Vojir CP. Changes in clinician ability to assess risk and help patients determine the need for HIV testing: A comparison of three teaching methods. Eval Health Prof

2006;29(4):367-393.

É.-U.

Décrit l’étude comparant deux méthodes d’enseignement moins traditionnelles avec une méthode en classe afin de déterminer si les méthodes moins traditionnelles permettent

d’améliorer davantage les connaissances et les compétences des cliniciens, et de faire

en sorte qu’ils soient plus disposés à faire une évaluation des risques de VIH.

PS avec prétest et test de contrôle plus un suivi trimestriel.

Échantillon de commodité de

86 médecins, infirmières et auxiliaires médicaux. Les participants ont choisi un

jour de formation sans savoir quelle méthode serait

utilisée à cette séance. RA :

n=37; MAF : n=30; CL : n=19.

Éducation : formation expérientielle utilisant des PS avec rétroaction du facilitateur (RA), formation à son propre rythme en

utilisant un module d’autoformation fondé sur une étude de cas (MAF) et une formation en classe interactive (CL).

Évaluation : immédiate avec

consultation PS, trois mois avec questionnaire évaluant les connaissances, les capacités et la bonne volonté.

RA : De 10 à 20 minutes de rétroaction verbale sur la première séance de PS du PS et du facilitateur : capacité d’évaluer le risque de VIH, de communiquer efficacement, de déterminer la nécessité d’un dépistage de VIH, et de

discuter la conclusion avec le

PS.

MAF : Module complet d’autoformation interactive avec copie papier, fondé sur cas : évaluation des risques et décisions de dépistage du VIH. Terminé sur lieu d’étude.

CL : Séance en petit groupe de

75 minutes avec de petits cours magistraux, des études de cas et des jeux de rôles : mise en pratique des

compétences en évaluation des risques et conseils relatifs au dépistage du VIH.

Méthodes pédagogiques comparables.

Amélioration des connaissances,

de l’attitude et du comportement relatifs à l’évaluation des risques et aux conseils concernant le dépistage par rapport à toutes les méthodes pédagogiques. Léger recul sur trois mois.

Nette amélioration globale (p <

.01, voir tableau 5) de la performance observée par les PS et autoévaluée dans le prétest

et le test de contrôle.

16

Burr CK, Storm DS, Gross E. A faculty trainer model: Increasing knowledge and changing practice to improve perinatal HIV prevention and care. AIDS Patient Care STDS

2006;20(3):183-92.

É.-U.

Rend compte de la formation de fournisseurs de soins de santé utilisant un modèle de professeur- formateur. Objectifs des projets : meilleures connaissances et changements dans la pratique, counselling accru en matière de VIH et dépistage dans les soins prénataux, meilleure gestion du VIH chez les femmes enceintes.

Évaluation par prétest et test de contrôle avec suivi six

mois après.

193 fournisseurs de soins de santé ont assisté à l’un des

12 ateliers donnés par des professeurs- formateurs; 18 fournisseurs sont devenus professeurs-formateurs et ont formé 545 autres fournisseurs de soins de santé.

Mesures d’impact :

perceptions des connaissances avant et après la formation; en quoi l’information influencerait la pratique.

Atelier de quatre heures.

Programme d’études conçu, y compris des éléments didactiques et interactifs (disponible en ligne).

Contenu de l’atelier :

counselling en matière de VIH et dépistage pendant la grossesse, gestion médicale du VIH pendant la grossesse; stratégies pour réduire la transmission périnatale du VIH, polémique sur les soins VIH périnataux, approches de l’apprentissage des adultes.

Présenté par enseignant du

projet, professeur local invité (obstétriciens, pédiatres ou infirmières praticiennes) actif dans les soins VIH à l’échelle locale.

La documentation comprenait

des guides de poche des directives périnatales de l’USPHS, avec les coordonnées de services et spécialistes locaux du VIH.

Les participants aux ateliers donnés par des professeurs- formateurs et aux colloques donnés par des formateurs font état d’une nette amélioration des connaissances perçues de l’ensemble du contenu et de l’intention de changer leur pratique clinique.

Au suivi six mois après des

professeurs- formateurs : plus de

90 % des répondants parlaient d’une incidence positive sur leurs soins aux femmes

porteuses du VIH ou exposées au risque de VIH.

Éléments clés d’une mise en

œuvre réussie : soutien continu des professeurs- formateurs par les éducateurs en matière de sida, participation des spécialistes locaux du VIH en tant que formateurs et personnes-ressources, et utilisation d’un programme d’études uniforme reposant sur des lignes directrices

nationales.

17

Byrne A, Watson R, Butler C, Accoroni A. Increasing the confidence of nursing staff to address the sexual health

needs of people living with HIV: The use of motivational interviewing. AIDS Care 2006;18(5):501-4.

R.-U.

Décrit la formation des infirmières à l’utilisation

d’entrevues motivationnelles (EM) pour parler de questions relatives à la santé sexuelle.

Prétest et test de contrôle (questionnaire rempli seul) avec réunion de suivi six mois après la formation.

Consultation initiale pour

déterminer les besoins de formation et les atouts.

10 infirmières.

Mesures d’impact : connaissances et confiance dans l’utilisation des EM pour parler de questions relatives à la santé sexuelle. Rétroaction qualitative.

Durée de l’atelier : une matinée.

L’atelier comprenait des

modèles de changement de comportement, des EM, des compétences de base en counselling.

Enseignement didactique,

travail en groupe et jeu de rôles.

Animé par des psychologues

cliniciens travaillant avec des services de VIH/santé sexuelle.

Les participants connaissaient mieux les EM et y croyaient plus, résultats maintenus six mois après.

Changement dans la façon dont

ils considéraient les changements de comportement.

Connaissances et confiance

accrues pour ce qui est de parler de santé sexuelle,

reconnaissance des interventions efficaces et discussion du sujet.

Les EM sont jugées utiles et

constructives pour parler de santé sexuelle avec les personnes vivant avec le VIH.

Carney JS, Werth JL, Martin JS. The impact of an HIV/AIDS training course for baccalaureate nursing students. J Nurs Educ 1999;38(1):39-41.

É.-U.

Décrit un cours spécialisé destiné à former des infirmières bachelières à travailler avec des personnes

vivant avec le VIH.

Prétest et test de contrôle avec groupe témoin.

Mesures d’impact :

connaissances sur le VIH et attitudes vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH.

Volets du cours : épidémiologie, considérations médicales, traitement, questions éthiques et juridiques, questions

psychosociales.

Les participants à cette formation estiment avoir nettement amélioré leurs connaissances et avoir des opinions plus positives sur les

personnes vivant avec le VIH.

18

Chiang S, Geisler WM, Jackson JR, Rebar RW. Assessing the impact of a comprehensive sexually transmitted disease curriculum on learning outcomes. Am J Obstet Gynecol

2004;191(5):1822-7.

É.-U.

Évalue l’incidence d’un programme d’études

sur les maladies transmissibles sexuellement sur les étudiants en troisième année de médecine.

Programme d’études sur les MTS comparé avec programme d’études sur les MTS plus expérience clinique sur les MTS. Échantillon prospectif randomisé :

108 étudiants en troisième

année de médecine en stage hospitalier en obstétrique- gynécologie : 47 randomisés par rapport au programme d’études et au stage, 61 par rapport au programme d’études seulement.

Prétest et test de contrôle

ainsi qu’examen du sujet du NBME en obstétrique- gynécologie préparés localement.

Mesures d’impact :

connaissance des MTS bactériennes et parasitaires communes, des MTS virales et des infections génitales

autres que les MTS.

Programme d’études sur les MTS : cours de microbiologie sur le papillomavirus, l’herpès et les MTS bactériennes avec un module de laboratoire de deux heures, un exposé sur les compétences nécessaires pour obtenir les antécédents en matière de MTS, avec deux simulations d’entrevue avec des patients, des cours

magistraux sur l’endocrinologie de la reproduction et sur le stage hospitalier en

obstétrique-gynécologie, cours magistral donnant un aperçu des MTS et plan de cours sur

les MTS en ligne.

Expérience clinique des MTS : sessions de trois jours dans des services spécialisés dans les MTS.

Amélioration des résultats des étudiants aux questions du NBME sur les MTS.

Aucune différence importante

entre le programme d’études sur les MTS et le programme d’études sur les MTS plus l’expérience clinique.

Le moment du stage hospitalier

avait un effet indépendant sur

les résultats à l’examen du NBME

sur les MTS.

19

Curran VR, Mugford JG, Law RMT, MacDonald S. Influence of an interprofessional HIV/AIDS education program on role perception, attitudes and teamwork skills of undergraduate health sciences students. Educ Health

2005;18(1):32-44.

É.-U.

Étude d’évaluation d’un programme d’études interprofessionnel de premier cycle sur le VIH/sida destiné à des étudiants en médecine, en sciences infirmières et en pharmacie.

Associait un groupe avec prétest et test de contrôle et une étude de séries temporelles.

133 étudiants en sciences de

la santé étaient inscrits :

45 étudiants en troisième année de sciences infirmières, 62 étudiants en

deuxième année de médecine et 26 étudiants en dernière année de pharmacie.

Mesures d’impact :

changements dans la perception des rôles et dans les attitudes par rapport à la collaboration, les compétences en travail d’équipe signalées par les intéressés et dans la satisfaction par rapport à une expérience d’apprentissage commune.

Quatre instruments

d’évaluation, autoévaluation et évaluation factuelle du formateur.

Modèle PBL : De 8 à

10 étudiants de chaque profession. Formateur désigné.

Rencontre pour trois séances

d’une heure sur trois semaines.

Contenu : Séances 1 et 2 : étude de cas sur papier Séance 3 : PS simulant un patient atteint du VIH/sida.

Les étudiants étaient supposés collaborer à l’entrevue du PS et à la préparation d’un plan de soins interprofessionnel.

Les étudiants disent mieux connaître les rôles.

Meilleure attitude par rapport au

travail d’équipe.

Les étudiants disent mieux connaître le traitement et la gestion cliniques du VIH/sida.

Les PS permettent une

expérience réaliste et favorisent une collaboration entre les étudiants.

20

Cushing A, Evans D, Hall, A. Medical students’ attitudes and behaviour towards sexual health interviewing: Short- and long-term evaluation of designated workshops. Med Teach

2005;27(5):422-8.

R.-U.

Rend compte d’ateliers destinés à améliorer l’attitude et le comportement d’étudiants en quatrième année de médecine quand ils parlent de santé sexuelle aux patients.

Prétest et test de contrôle avec un suivi un an après.

Différentes tailles

d’échantillon.

Mesures d’impact : attitudes par rapport au fait de parler de santé sexuelle aux patients, comportement visé, comportement signalé.

Groupes témoins pour les

intentions de comportement et le comportement comme tel.

Ateliers d’une demi-journée,

40 étudiants par atelier.

Dans le cadre d’un module de rhumatologie, accidents et urgences, et dermatologie.

Bref exposé : les phases de la

réaction sexuelle et le modèle

PLISSIT.

Travail en petits groupes avec quatre études de cas : discussion, jeu de rôles.

Les participants comprennent mieux l’utilité des demandes de renseignements sur la santé sexuelle.

Les participants se sentent plus

confiants et plus compétents pour aborder le sujet.

Déclarent avoir plus l’intention

de traiter de la santé sexuelle.

Au bout d’un an, aucune différence entre les groupes d’intervention et les groupes témoins pour ce qui est d’interroger sur le sexe.

Dancy BL, Despotes J, Razzano L, Cook J. The impact of AIDS continuing education on psychiatric and non- psychiatric nurses’ knowledge. J Contin Educ Nurs 2000;31(5):204-08.

É.-U.

Décrit les aspects fondamentaux d’un programme sur la santé mentale et le VIH/sida et son efficacité auprès des infirmières psychiatriques et non psychiatriques.

Plan prétest et test de contrôle, sans équivalent et sans groupe témoin. Test de contrôle immédiatement après la formation.

240 infirmières.

Mesures d’impact : Connaissances sur le VIH/sida en ce qui concerne les questions médicales et neurologiques, questions relatives au dépistage, questions psychosociales, questions juridiques relatives au VIH/sida.

Approche interdisciplinaire, travailleurs sociaux, psychologues, conseillers et auxiliaires médicaux.

Une séance de cinq heures.

Sujets : aspects médicaux, neuropsychiatriques du VIH/sida, counselling en matière de dépistage du VIH, questions juridiques, questions psychologiques et liées au counselling.

Cours magistraux, discussions

en petits groupes.

Manuels de formation.

Toutes les infirmières avaient de bien meilleures connaissances au test de contrôle qu’au prétest.

Les infirmières non

psychiatriques avaient beaucoup plus de connaissances au prétest et au test de contrôle, mais l’amélioration était plus nette chez les infirmières psychiatriques entre le prétest

et le test de contrôle.

21

Dieckhaus KD, Vontell S, Pfeiffer C, Williams A. The use of standardized patient encounters for evaluation of a clinical education program on the development of HIV/AIDS-related clinical skills. J HIVAIDS Soc Serv

2005;4(2):9-26.

É.-U.

Projet destiné à déterminer la faisabilité et l’efficacité des rencontres uniformisées avec les patients pour l’évaluation de la formation clinique en matière de VIH.

Un groupe. Prétest et test de contrôle.

33 médecins résidents en

soins primaires.

Mesures d’impact : obtenir les antécédents médicaux, identification des questions cliniques, utilisation des ressources en matière d’aiguillage, utilisation des ressources en matière de laboratoire, élaboration d’un plan médical, éducation des patients.

Évaluation : confiance

déclarée dans les compétences, deux rencontres uniformisées avec des patients (enregistrées sur vidéo). Examinées avec liste de vérification.

Résidents en deuxième année en soins primaires affectés à un dispensaire urbain pour consultations externes sur le VIH.

Éducation intégrée dans le

programme d’études du programme d’internat.

Trois heures de travaux

didactiques : compétences de base en gestion des soins externes aux patients porteurs du VIH, évaluation initiale et soins primaires, analyses en laboratoire, questions courantes pour les patients externes, gestion des médicaments.

De 12 à 16 heures de soins

cliniques directement supervisés par un spécialiste médical du VIH.

Ressources imprimées : manuel

de formation aux soins en matière de VIH.

Accent mis davantage sur l’évaluation avec une formation comportant des rencontres uniformisées avec des patients.

Évaluation de la performance

avec des rencontres uniformisées avec des patients faisable et acceptable.

Les stagiaires se déclarent plus

confiants sur tous les aspects, sauf deux, des soins et de la gestion relatifs au VIH, mais ils ne sont devenus très confiants dans aucun domaine.

La confiance était plus grande

pour des compétences qui pouvaient être généralisées à d’autres états pathologiques.

Moins confiants dans les

compétences techniques associées au stade avancé des maladies liées au VIH.

22

Epstein RM, Levenkron JC, Frarey L, Thompson J, Anderson K, Franks P. Improving physicians’ HIV risk- assessment skills using announced and unannounced standardized patients. J Gen Intern Med 2001;16:176-180.

É.-U.

Décrit et évalue deux programmes didactiques brefs, à volets multiples et axés sur les cabinets médicaux.

Projet pilote randomisé d’essai de méthodes éducatives, étude de faisabilité descriptive et validation de l’échelle.

24 médecins de premier

recours.

Affectés au hasard à des interventions : visites de PS non annoncées. Tous ont assisté à un colloque sur l’évaluation des risques de VIH.

Évalués : visites de PS non

annoncées, en moyenne,

16 semaines après la première visite.

Mesures d’impact : Meilleur

score à la RHIRS entre le prétest et le test de contrôle, ordonnent le dépistage du VIH.

Le PS formé pour se présenter comme un patient de 33 ans en bonne santé générale souffrant de maux de tête et de fatigue et ayant des craintes sous- jacentes par rapport au VIH.

PS annoncés : dans le rôle

pendant 15 mn, autoévaluation du médecin et 15 mn de rétroaction verbale.

PS non annoncés : dans le rôle

pendant toute la consultation, rétroaction par téléphone quelques jours plus tard.

Colloque sur l’évaluation des

risques de VIH : 90 mn, comprenait un débat, des cassettes vidéo pour provoquer des réactions, des jeux de rôles.

Les résultats des interventions sont les mêmes – même degré d’apprentissage apparent.

Meilleurs scores au RHIRS dans le

test de contrôle.

Nette augmentation du dépistage du VIH.

Les médecins préféraient les

visites annoncées : rétroaction immédiate, convaincantes, pas de tromperie.

L’intervention s’est révélée être

faisable, peu coûteuse et bien acceptée.

23

Feldman J, Miner M, Millis M. Training family practice residents in HIV

care. AIDS Patient Care STDS

2004;18(7):395-404.

É.-U.

Décrit un projet de programme d’études sur le VIH, son incidence sur des programmes de résidence choisis dans les maladies liées au VIH au Minnesota, et ses conséquences.

Prétest et test de contrôle avec contrôle historique.

214 médecins résidents en

médecine générale ont participé sur trois ans.

Données recueillies

annuellement (de 1997 à

2000) en utilisant des tests d’autoévaluation sur papier. Sondage en fin de programme d’études rempli par les résidents (n _ 30) qui ont

suivi les trois ans de programme.

Mesures d’impact :

connaissances, attitudes, confiance et intention de traiter des patients séropositifs pour le VIH, nombre de patients séropositifs pour le VIH vus et nombre de tests ELISA pour le VIH effectués.

Programme d’études interdisciplinaire intégrant

18 sujets dans trois domaines : prévention, gestion médicale et questions psychosociales.

Intégré dans le programme

d’enseignement standard, étalé sur les trois ans du programme de résidence.

Présenté par des professeurs

de médecine générale et de sous-spécialités, des organisations communautaires, des spécialistes du VIH et des psychologues.

Colloque sur la réévaluation

des attitudes sexuelles mettant l’accent sur la sensibilisation

du médecin, son attitude et sa communication en ce qui concerne la sexualité offerte.

Cours facultatifs mis en place

sur les aspects cliniques, de service et de recherche du VIH et proposés à tous les résidents intéressés.

Scores généraux pour ce qui est des connaissances et de l’attitude nettement meilleurs par rapport à la base de référence. Comparaison avec des contrôles historiques, les résidents qui ont fait tout le programme ont aussi obtenu de

bien meilleurs scores pour ce qui est des connaissances et ils croyaient plus en leur capacité

de traiter des patients porteurs du VIH.

Aucun changement important

dans les connaissances et attitudes par rapport à la prévention, scores semblables à ceux des contrôles.

Intention globale de traiter et

confiance pour ce qui est de prévenir et de traiter le VIH améliorées, même si pas de beaucoup.

Nombre annuel de tests ELISA

pour le VIH passé de 1 145 à

1 665.

24

Ferrara E, Pugnaire MP, Jonassen JA, O’Dell K, Clay M, Hatem D, Carlin M. Sexual health innovations in undergraduate medical education. Int J Impot Res 2003;15 Suppl 5: S46-50.

É.-U.

Décrit l’origine, la préparation et trois éléments de formation novateurs du Sexual Health Initiative Project (SHIP) mis en œuvre à l’University of Massachusetts Medical School (UMMS).

Descriptif.

Étudiants en médecine.

Santé sexuelle intégrée dans le programme d’études.

Mesures d’impact : aucune.

Programme d’études sur la santé sexuelle intégré sur quatre ans de cours de médecine.

Corps enseignant

multidisciplinaire : cliniciens, spécialistes des sciences fondamentales, éthicien médical, éducateurs.

Porte sur les connaissances, les

compétences et les attitudes en matière de santé sexuelle dans le programme d’études en médecine; compétences essentielles pour obtenir les

antécédents sexuels et réaliser l’examen physique; compétences en matière de prise de conscience, pratique réflexive; connaissance de la santé sexuelle, des dysfonctions et du traitement d’une population particulière.

Trois éléments novateurs

mentionnés : L’interface scientifique de base : dissection du bassin (1re année, facultatif); savoir-faire culturel : soigner des patients gais, lesbiennes, bisexuels et

transgenres (GLBT); mini-cours facultatif sur la santé des

femmes.

Domaines d’enseignement pertinents et essentiels : évaluation des comportements à risque élevé et stratégies de counselling; définition de la fonction sexuelle « normale » comprenant toutes les orientations sexuelles;

évaluation et traitement des dysfonctions sexuelles; et dépistage des violences et/ou agressions sexuelles.

Les obstacles au fait de

s’occuper de la santé sexuelle dans le contexte des soins de santé, tant du point de vue du patient que du médecin, doivent être pris en considération.

Accent sur la pertinence clinique

de l’intégration d’un dépistage ciblé et non critique des problèmes de santé sexuelle chez tous les patients.

25

FitzGerald M, Crowley T, Greenhouse P, Probert C, Horner P. Teaching sexual history taking to medical students and examining it: Experience in one medical school and a national survey. Med Educ 2003;37(2):94-8.

R.-U.

Deux volets : décrit la faisabilité et l’acceptabilité de la formation et examine les étudiants en médecine qui obtiennent les antécédents sexuels. Compare les pratiques avec celles d’autres universités.

Formation et évaluation, sondage, pas de prétest ou de test de contrôle.

Formation : 131 étudiants en

médecine. Sondage :

22 écoles de médecine (sur

23 possibles).

Formation intégrée dans le programme d’études de l’école de médecine.

Mesures d’impact,

formation : performance au cours de l’examen clinique objectif structuré (ECOS) – poste des styles de vie – y compris PS et examen écrit.

Questionnaire évaluant

l’ECOS.

Mesures d’impact, sondage : écoles proposant une formation en médecine urinogénitale (MUG), un cours sur les aptitudes en communication, un cours sur la façon d’obtenir les antécédents sexuels et d’effectuer l’examen.

Obtention d’antécédents sexuels précis intégrée dans le programme d’études de premier cycle, élément MUG augmenté d’une demi-journée.

Tronc principal de

l’enseignement en quatrième année – comprend sept heures reliées à une clinique de MUG.

29 heures d’enseignement en

MUG sur la totalité des études de médecine : 11 sur la sexualité et les aptitudes en communication, deux heures sur l’obtention même des antécédents sexuels.

Cours de révision avant l’ECOS.

Travail en petits groupes, cours didactiques, jeu de rôles.

Plus axé sur l’examen de l’obtention des antécédents sexuels.

Un étudiant a échoué au poste

des styles de vie, la majorité a obtenu des notes élevées.

Aucune relation entre les notes

obtenues au poste des styles de vie et la psychiatrie ou l’obtention des antécédents médicaux.

L’ECOS considéré comme un test

des compétences juste et bon.

Toutes les écoles de médecine proposent une formation en MUG, 17 enseignent des aptitudes en communication expressément par rapport à la santé sexuelle.

Obtention des antécédents

sexuels examinée dans six écoles.

En moyenne, 1,8 heure était

consacrée à l’enseignement des aptitudes en communication par rapport à la santé sexuelle.

Flaskerud JH. A psychoeducational model for changing nurses’ AIDS knowledge, attitudes, and practices. J Contin Educ Nurs 1991;22(6):237-44.

É.-U.

Analyse documentaire

Analyse documentaire

Sans objet

Propose un modèle pour changer les connaissances et les compétences cliniques, les connaissances et les attitudes,

et les attitudes seulement.

26

Frank LR, Day R. Evaluation of HIV clinical consultation provided by the AETCs: Improving clinician capacity to provide HIV treatment. J HIV AIDS Soc Serv 2005;4(2):97-112.

É.-U.

Décrit une évaluation de l’efficacité des consultations cliniques sur le VIH offertes par le programme des AIDS Education and Training Centers (AETC).

Plus axé sur la définition d’un instrument d’évaluation.

Évaluation sur des sites multiples, test de contrôle seulement, pas de contrôle.

Sondages par correspondance

dans la semaine suivant les consultations.

318 fournisseurs de soins aux

patients atteints du VIH/sida, deux échantillons : 144 ont bénéficié d’une consultation clinique de l’AETC et 174, d’une consultation clinique

du NCCC.

Mesures d’impact : facilité d’accès aux consultations, résultat des consultations (par ex., confiance accrue

dans la gestion des patients), intention d’utiliser des consultations futures, application de la recommandation du

consultant.

Consultations dans la pratique clinique du professionnel qui consultait, ce qui apportait les compétences dans le cadre de soins, ou à distance par téléphone, courriel ou télémédecine.

Les consultations aident les

dispensateurs moins expérimentés à actualiser leurs connaissances sur le VIH, à obtenir des conseils cliniques sur le VIH; à obtenir des directives et des algorithmes cliniques en matière de diagnostic et de

thérapeutique; réseau entre

les cadres de soins primaires et l’université, les cadres de soins tertiaires; apportent l’appui d’experts aux décisions cliniques.

Les données envoyées indiquent une grande satisfaction par rapport aux consultations cliniques.

Plus de la moitié (57,9 %) de

ceux qui consultent appliquent toutes les recommandations et

33 % en appliquent quelques- unes.

Soutien clinique demandé pour

des cas de patients précis, et conduit à plus de confiance dans l’aptitude à fournir un traitement de pointe au patient qui a motivé la consultation.

Beaucoup de ceux qui consultent

ont de nombreux contacts avec les consultants de l’AETC.

27

Gavin J, Lempp H, Elliman A, Grogan C. Teaching in partnership: Linking a medical school and a community trust. British Journal of Community Nursing 2002;7(1):32-6.

R.-U.

Décrit un programme d’enseignement interprofessionnel dans un cadre communautaire.

Prétest et test de contrôle avec un groupe.

24 étudiants en deuxième

année de médecine.

Tronc commun et module d’étude spécial.

Mesures d’impact : respecter

les opinions des patients, passer de la théorie à la pratique, attitudes envers les personnes vivant avec le VIH/sida, travail futur dans des services de VIH/sida.

Interaction avec des patients en milieu clinique et chez eux.

Supervisés par des infirmières

cliniciennes spécialistes du

VIH/sida.

Un jour par semaine pendant trois mois.

Objectif : comprendre la

complexité de familles vivant avec le VIH/sida et leur aptitude à faire face.

Sujets : épidémiologie,

pathologie, questions sociales et psychologiques, profil de fourniture de soins, modèles de promotion de la santé sexuelle et de prévention du VIH.

Les étudiants ont appris à apprécier toutes sortes de personnes infectées et affectées

– âge, sexe, appartenance ethnique, orientation sexuelle et diversité culturelle.

Ils ont appris à tenir compte des

besoins de chaque patient sur le plan médical, social et psychologique.

Ils ont reconnu avoir une

connaissance incomplète du VIH/sida, ce qui les conduisait souvent à avoir des idées préconçues et des préjugés.

Ils ont compris la nécessité pour

les étudiants en médecine d’en savoir plus en matière de santé sexuelle.

Tous les étudiants ont réussi les

évaluations de cours.

25 % ont décidé de continuer de travailler dans des services de VIH/sida.

28

Haist SA, Griffith CH, Hoellein AR, Talente G, Montgomery T, Wilson JF. Improving students’ sexual history inquiry and HIV counseling with an interactive workshop using standardized patients. J Gen Intern Med 2004;19(5 Pt 2):549–553.

É.-U.

Évalue sur un an l’utilisation de PS dans l’enseignement relatif à la santé sexuelle

dans un atelier sur les antécédents sexuels et le counselling relatif

au VIH (SSCVHI).

Test de contrôle seulement, contrôle non randomisé.

83 étudiants en troisième

année de médecine : 41 ont suivi l’atelier, 44 dans groupe témoin.

Atelier de quatre heures

pendant le stage hospitalier en médecine interne ambulatoire.

Évaluation 3,5 semaines

après l’atelier pendant un examen de SP dans le cadre du stage hospitalier.

Mesures d’impact : questions

sur les antécédents sexuels, information sur la transmission du VIH/sida, conseils sur les préservatifs, dépistage du VIH.

Atelier de quatre heures reposant sur des rencontres avec des patients standardisés.

Les étudiants ont interrogé les

PS individuellement ou par deux (deux heures).

Un enseignant-précepteur

dirigeait la discussion sur des questions suscitées par les rencontres, les données factuelles relatives à l’obtention des antécédents sexuels, les méthodes contraceptives, la prévention des MTS, l’évaluation des risques de VIH, le counselling relatif à la réduction des risques de VIH.

La moitié des étudiants de

l’année ont suivi l’atelier.

Contrôle : Lecture d’un manuel demandée.

Les étudiants qui ont assisté à l’atelier ont obtenu une bien meilleure note aux points de la liste de contrôle des procédures normalisées particulières au SSCVHI.

Les étudiants qui ont assisté à

l’atelier ont obtenu de bien meilleures notes aux sous- ensembles de l’obtention des antécédents sexuels et de la transmission du VIH/sida.

Aucune différence importante

pour les sous-ensembles du counselling relatif aux préservatifs et du counselling relatif au dépistage du VIH/sida.

29

Haist SA, Lineberry MJ, Griffith CH, Hoellein AR, Talente GM, Wilson JF. Sexual history inquiry and HIV counseling: Improving clinical skills and medical knowledge through an interactive workshop utilizing standardized patients. Adv Health Sci Educ Theory Pract 2007 Jan 6. [Epub ahead of print].

É.-U.

Évalue sur trois années universitaires consécutives l’utilisation de PS dans l’enseignement relatif à la santé sexuelle

dans un atelier sur les antécédents sexuels et le counselling relatif

au VIH (SSCVHI)..

Test de contrôle seulement, contrôle non randomisé.

Mené sur trois ans : 266

étudiants en troisième année de médecine.

129 étudiants ont assisté à

l’atelier, 137 dans le groupe témoin.

Atelier de quatre heures

pendant le stage hospitalier en médecine interne ambulatoire.

Évaluation 3,5 semaines

après l’atelier pendant un examen de SP dans le cadre du stage hospitalier.

Mesures d’impact : questions

sur les antécédents sexuels, counselling relatif à l’infectiosité du VIH/sida, conseils sur les préservatifs, dépistage du VIH.

L’évaluation comprend aussi

un examen écrit et un exercice écrit ouvert après la rencontre avec les PS.

Atelier de quatre heures reposant sur des rencontres avec des patients standardisés.

Les étudiants ont interrogé les

PS individuellement ou par deux (deux heures).

Un enseignant-précepteur

dirigeait la discussion sur des questions suscitées par les rencontres, les données factuelles relatives à l’obtention des antécédents sexuels, les méthodes contraceptives, la prévention des MTS, l’évaluation des risques de VIH, le counselling relatif à la réduction des risques de VIH.

Contrôle : Lecture d’un

manuel demandée.

Les étudiants qui ont assisté à l’atelier ont obtenu de bien meilleures notes aux points de la liste de contrôle des procédures normalisées particulières au SSCVHI.

Les étudiants qui ont assisté à

l’atelier ont obtenu de bien meilleures notes aux sous- ensembles de l’obtention des antécédents sexuels, du counselling relatif à l’infectiosité du VIH/sida et du counselling relatif au dépistage du VIH/sida.

Les étudiants qui ont assisté à

l’atelier ont obtenu de bien meilleures notes à l’examen

écrit et à l’exercice écrit ouvert après la rencontre avec les patients standardisés.

Aucune différence importante

pour le counselling relatif aux préservatifs.

30

Henderson H, German VF, Panter AT, Huba GJ, Rohweder C, Zalumas J et al. Systems change resulting from HIV/AIDS education and training: A cross-cutting evaluation of nine innovative projects. Eval Health Prof 1999;22(4):405-426.

É.-U.

Évaluation de neuf programmes de formation au VIH/sida. Fait état du degré de changement dans la prestation des soins de santé attribué à la formation.

Test de contrôle seulement. Toutes les données d’autoévaluation. Mesures quantitatives et qualitatives.

218 fournisseurs de soins dans le domaine du VIH.

Neuf programmes de

formation divers.

Évaluation : autoévaluation. Entrevues par téléphone, huit mois après la formation.

Mesures d’impact pour toute

l’étude : information générale, points de vue sur le VIH/sida, soins aux patients, et changements systémiques.

Mesures d’impact pour les

changements systémiques : exemples de changement systémique, formation jugée positive, négative ou sans incidence.

2 040 séances sur quatre ans.

Les programmes variaient, actualisation éducative. Comprenait des programmes destinés à accroître la volonté de dispenser des soins dans le domaine du VIH/sida, à augmenter les capacités des dispensateurs, à former les dispensateurs à utiliser des approches de télé- apprentissage, à réduire la transmission périnatale du VIH, et à reconnaître le délire lié

au VIH/sida.

La moitié des participants à la formation (55,5 %) ont pu citer au moins un exemple de changement systémique comme découlant de la formation.

La plupart recommandaient de

former au moins une autre personne (83,4 %). Plus de la moitié (52,1 %) recommandaient d’en former plusieurs autres.

Près des trois quarts des

participants (73,4 %) qualifiaient la formation de très utile ou d’extrêmement utile.

31

Huba GJ, Panter AT, Melchior LA, Anderson A, Colgrove J, Driscoll M

et al. Effects of HIV/AIDS education and training on patient care and provider practices: a cross-cutting evaluation. AIDS Educ Prev

2000;12(2):93-112.

É.-U.

Évaluation de neuf programmes de formation au VIH/sida. Fait état des effets de la formation sur les soins aux patients et sur les pratiques des dispensateurs.

Test de contrôle seulement. Toutes les données d’autoévaluation. Mesures quantitatives et qualitatives.

218 fournisseurs de soins dans

le domaine du VIH.

Neuf programmes de formation divers.

Évaluation : autoévaluation.

Entrevues par téléphone, en moyenne, huit mois après la formation. Il leur était demandé de fournir des exemples précis d’un changement intervenu dans le système de soins de santé après la formation.

Mesures d’impact pour toute

l’étude : information générale, points de vue sur le VIH/sida, soins aux patients, et changements systémiques.

2 040 séances sur quatre ans.

Les programmes variaient, actualisation éducative. Comprenait des programmes destinés à accroître la volonté de dispenser des soins dans le domaine du VIH/sida, à augmenter les capacités des dispensateurs, à former les dispensateurs à utiliser des approches de télé- apprentissage, à réduire la transmission périnatale du VIH, et à reconnaître le délire lié

au VIH/sida.

Formation jugée positive par rapport au regard sur le VIH, les soins aux patients et le fonctionnement du système.

Considérée comme très efficace

dans la prestation de services, et le moins efficace pour ce qui est de constituer des réseaux d’aiguillage.

Connaissances accrues au niveau

individuel et systémique.

Changements dans l’interaction entre dispensateur et soins aux patients.

Influe sur la collaboration

interprofessionnelle et entre organismes (réseaux d’aiguillage).

Katsufrakis PJ, Radecki SE. Clinical training in Human Immunodeficiency Virus Disease for community physicians: The Los Angeles experience. West J Med

1992;156:619-623.

É.-U.

Décrit le programme de formation et son évaluation.

Test de contrôle seulement, avec suivi six et 12 mois après.

21 médecins de ville.

Préceptorat.

Mesures d’impact : satisfaction par rapport à la formation, confiance dans le traitement, soins aux patients.

Préceptorat intensif d’une semaine.

Formation d’une journée

dispensée par des spécialistes des maladies infectieuses.

Objet : permettre aux

stagiaires de gérer des états associés au VIH, de faire un diagnostic précoce et d’aiguiller le patient.

Grande satisfaction, la formation répond à la plupart des attentes.

43 % se déclarent plus confiants

pour ce qui est de conseiller.

Dispensent des soins et font des dépistages liés au VIH dans leurs cabinets.

32

Kidd J, Neste LD, O’Hara R. Teaching and learning about sexual histories during undergraduate medical education: A comparison of two approaches. Med Teach

2001;23(3):252-257.

R.-U.

Décrit et compare deux approches de l’enseignement pour ce qui est d’obtenir les antécédents sexuels.

Prétest et test de contrôle, mais effectués différemment pour les groupes.

100 étudiants en séance en

petits groupes, 50 en séance en grand groupe.

Séances en petits groupes c.

séances en grand groupe.

Mesures d’impact : mesuré différemment pour différentes méthodes. Comprend la confiance et les compétences.

Petits groupes : groupes de quatre à six personnes, séances de deux heures. Comprend l’identification de sujets, des jeux de rôles, du remue-méninges.

Grand groupe : 50 étudiants

pendant une heure. Exposés, activités en petits groupes, discussion de groupe. Sujets : pourquoi obtenir les antécédents sexuels, quels renseignements recueille-t-on, quand est-ce approprié, quels sont les obstacles?

En petits groupes, les étudiants interagissent et participent à des discussions plus facilement.

Les petits groupes coûtent plus

cher, demandent des locaux spéciaux.

On ne retire pas autant des

grands groupes : moins de possibilités de discussion et pas de possibilités de mettre des compétences en pratique.

Moins coûteux, permet

d’accueillir plus d’étudiants.

Lachat, M.F. & Cowen, E.R. Developing a community-wide HIV/AIDS nurse education series: A strategy for success. J Contin Educ Nurs 1993;24(6):255-7.

É.-U.

Décrit l’élaboration et la réalisation d’un programme d’éducation communautaire.

Évaluation de la formation en test de contrôle seulement.

Près de 200 infirmières.

Mesures d’impact : satisfaction par rapport à la formation, soutien à de nouvelles formations.

Série de dîners- conférences mensuels.

Cadre non hospitalier.

La priorité pas à l’évaluation de la formation, mais à la description de l’élaboration participative.

Données d’évaluation

minimales : indiquent une satisfaction et un soutien importants.

33

Lalonde B, Uldall KK, Huba GJ, Panter AT, Zalumas J, Wolfe LR et al. Impact of HIV/AIDS education on health care provider practice: Results from nine grantees of the SPNS program. Eval Health Prof

2002;25(3):302-320.

É.-U.

Évaluation de neuf programmes de formation au VIH/sida. Fait état de changements dans la pratique des dispensateurs.

Test de contrôle seulement. Toutes les données d’autoévaluation. Mesures quantitatives et qualitatives.

218 fournisseurs de soins dans

le domaine du VIH.

Neuf programmes de formation divers.

Évaluation : autoévaluation.

Entrevues par téléphone, en moyenne, huit mois après la formation. Il leur était demandé de fournir des exemples précis d’un changement intervenu dans le système de soins de santé après la formation.

Mesure d’impact pour la

pratique des dispensateurs : changements dans la pratique, appréciation de l’efficacité de la formation.

2 040 séances sur quatre ans.

Les programmes variaient, actualisation éducative. Comprenait des programmes destinés à accroître la volonté de dispenser des soins dans le domaine du VIH/sida, à augmenter les capacités des dispensateurs, à former les dispensateurs à utiliser des approches de télé- apprentissage, à réduire la transmission périnatale du VIH, et à reconnaître le délire lié

au VIH/sida.

Effets importants sur les lieux en changements aux soins fournis entraînés par la formation.

82 % des répondants citaient au

moins un changement dans leurs pratiques.

Des domaines généraux de

changement ont été mentionnés, changement de comportement le plus notable en ce qui concerne l’éducation des patients et des familles, le counselling et le dépistage, la collaboration avec d’autres fournisseurs intervenant dans les soins aux patients, et la prestation d’autres services aux patients.

34

Panter AT, Huba GJ, Melchior LA, Anderson D, Driscoll M, Rohweder C et al. Healthcare provider characteristics and perceived confidence from HIV/AIDS education. AIDS Patient Care STDS

2002;14(11):603-14.

É.-U.

Rend compte de six programmes de formation.

Examine l’influence des caractéristiques des dispensateurs sur les résultats de la formation.

Modèle de mesures répétées.

Test de contrôle, pas de contrôle.

3 779 personnes,

principalement des fournisseurs de soins primaires.

Différents programmes de

formation.

Mesures d’impact : changements autoévalués dans le degré de confiance. Lien avec les caractéristiques des dispensateurs.

Six projets de formation conçus pour tenir les dispensateurs informés des nouveaux développements et approches dans les soins relatifs au VIH/sida.

Données disponibles pour

296 formations.

La plupart des séances de formation étaient conçues pour faire évoluer les connaissances (90,9 %), un grand pourcentage visait à entraîner des changements d’attitude (69,6 %) et/ou une évolution des compétences et du comportement (75,3 %).

Peu de soutien manifesté aux liens entre les caractéristiques des dispensateurs et des changements dans le degré de confiance dus à la formation.

Degrés de confiance élevés

avant la formation, confiance accrue après la formation.

Très à l’aise de fournir des

services à des clients atteints du VIH/sida et connaissance du contenu de la formation.

Moins confiants par rapport à la

gestion des clients et au counselling les concernant.

Évolution de la confiance

différente selon les différents projets.

Parish SJ, Clayton AH. Sexual medicine education: Review and commentary. J Sex Med 2007;

4:259-268.

É.-U., brève mention du R.-U.

Examine des pratiques et modèles existants dans l’enseignement médical à tous les niveaux.

Analyse documentaire.

Sans objet.

La formation actuelle en ce qui concerne l’obtention des antécédents sexuels et l’évaluation en médecine sexuelle est variable, pas uniforme ou insuffisante.

Lacune entre les

développements en médecine sexuelle et les compétences cliniques.

35

Peters FL, Connoll KM. Incorporating the affective component into an

AIDS workshop. J Contin Educ Nurs

1991;22(3):95-9.

É.-U.

Décrit un programme de formation, pas de données d’évaluation primaire.

Test de contrôle seulement. Mesures quantitatives et qualitatives.

Auditoire cible : les

infirmières.

Évaluation après les séances.

Mesures d’impact : satisfaction, mesure dans laquelle les objectifs de l’atelier sont atteints.

Atelier d’une journée.

Comprend les toutes dernières informations sur le VIH/sida, les façons de réduire les risques personnels et professionnels, et une discussion en groupe avec des personnes vivant avec le VIH/sida.

Exercices d’éducation

affective – structure la discussion sur les sentiments, les attitudes, les opinions et les croyances.

L’évaluation n’est le but premier, elle n’est que secondaire.

La majorité des participants

déclarent en savoir plus, se sentir plus à l’aide et mieux accepter les personnes atteintes du sida.

Poindexter CC, Lane TS, Boyer NC. Teaching and learning by example: Empowerment principles applied to development, delivery, and evaluation of community-based training for HIV service providers and supervisors. AIDS Educ Prev

2002;14(5):391-400.

É.-U.

Décrit une méthode d’élaboration, de réalisation et d’évaluation participative d’un programme éducatif.

Test de contrôle seulement, trois mois après la formation.

Travailleurs et superviseurs

dans le domaine du VIH.

Mesures d’impact : pertinence, réalisation des objectifs.

Ateliers de deux jours pleins ou 12 heures.

Ateliers sur les soins directs

comprenant les principes de l’aide, les valeurs des services humains, les techniques d’interaction, le milieu de travail, la défense des intérêts et le savoir-faire culturel.

Pas axé sur l’évaluation, mentionne des données minimales.

Fournit un cadre de référence

pour l’élaboration, la réalisation et l’évaluation d’un travail de formation avec la collectivité.

Ridings H, Jennings PR. Development and dissemination of an HIV training program. Perspective on Physician Assistant Education 2003;14(3):174-7.

É.-U.

Décrit le processus d’élaboration, de réalisation et d’évaluation. Axé sur le processus, pas d’évaluation.

Prétest et test de contrôle sur un groupe.

Auxiliaires médicaux,

fournisseurs de soins de santé primaire en milieu rural.

Évalué par l’intermédiaire de

précepteurs, de travaux écrits et de visites sur place.

Mesures d’impact :

connaissances, capacités de l’instructeur, qualité du programme d’études.

Stage hospitalier facultatif de quatre semaines pour les auxiliaires médicaux et

16 heures d’enseignement didactique.

Pour fournisseurs de soins de

santé primaire en milieu rural : téléconférences, CD- ROM.

Axé principalement sur le processus, pas d’évaluation. Données d’évaluation minimales.

Nette amélioration des scores au

test de contrôle pour le volet didactique.

Nette amélioration des scores au

test de contrôle pour l’expérience de stage hospitalier.

36

Rosen D, Abedini BR, Jean-Baptiste R, Richetti D, Youngblood A, Spooner L. Multi-discipline HIV longitudinal training: Utilizing AETC resources to build HIV care capacity

in minority-serving health centers. J HIV AIDS Soc Serv 2005;4(2):57-77.

É.-U.

Étude de cas décrivant la mise en œuvre de la formation et la formation même.

Pas de données d’évaluation.

Étude de cas.

Fournisseurs de soins primaires.

Sans objet.

Sans objet.

Rosen R, Kountz D, Post-Zwicker T, Leiblum S, Wiegel M. Sexual communication skills in residency training: The Robert Wood Johnson model. J Sex Med 2006;3(1):37-46.

É.-U.

Décrit la réalisation et l’évaluation d’un programme de formation.

Prétest et test de contrôle avec suivi d’un échantillon plus petit.

46 résidents.

Évaluation au suivi terminée par neuf résidents seulement.

Mesures d’impact :

satisfaction, changements perçus dans le confort et les capacités, changements dans les pratiques jusqu’au suivi.

Atelier intensif d’une demi- journée.

Accent mis sur l’obtention des

antécédents sexuels et sur la gestion des maladies sexuelles.

Comprend des exposés sur la

fonction et les dysfonctions sexuelles, compétences de base en communication sur les questions sexuelles et aptitudes à obtenir les antécédents sexuels, rôle des perspectives multiculturelles.

Axé sur l’éducation sexuelle en ce qui concerne les dysfonctions plutôt que sur les MTS et le VIH.

Programme bien accueilli,

grande satisfaction.

Les participants estimaient qu’ils poseraient plus probablement des questions sur les antécédents sexuels après l’atelier.

Les données de l’entrevue de

suivi font apparaître des changements durables dans les pratiques.

Sacks, S., Drabant, B. & Perrin, E. Communicating about sexuality: An initiative across the core clerkships. Acad Med 2002;77(11):1159-60.

É.-U.

Décrit un programme d’études pour tout stage hospitalier des étudiants en troisième année de médecine. Pas axé sur l’évaluation.

Test de contrôle seulement. Dans contrôle non randomisé en stage hospitalier en pédiatrie.

Échantillon inconnu.

Mesures d’impact : à l’aise pour parler de questions de sexualité.

Programme d’études en école de médecine intégré dans toutes les années d’étude.

Comprenait quatre stages

hospitaliers : médecine interne, médecine générale, pédiatrie et psychiatrie.

Pas axé sur l’évaluation, données minimales.

Plus à l’aise pour parler de

questions de sexualité.

En stage hospitalier en

pédiatrie : seulement une légère baisse des attitudes

homophobes.

37

Sibbald B, Freeling P, Coles H, Wilkins J. HIV/AIDS workshop for primary health care staff. Med Educ

1991;25:243-250.

R.-U.

Décrit la préparation et l’évaluation d’un atelier sur le VIH/sida.

Prétest et test de contrôle sur un groupe.

74 médecins généralistes et

infirmières praticiennes.

Évaluation : questionnaires d’autoévaluation des participants, entrevues avec les facilitateurs, rapport d’un observateur non participant.

Mesures d’impact : attitudes

et la bonne volonté à donner des conseils, négociation de la réduction des comportements à risque et soins aux patients porteurs

du VIH, attitudes envers le travail d’équipe.

Atelier d’une journée.

Trois facilitateurs de groupe.

Programme comprenant deux exposés et quatre exercices en petits groupes.

Changements d’attitude favorable et bonne volonté.

Plus de bonne volonté à

conseiller, à négocier des pratiques sexuelles sans risques et un échange d’aiguilles, à conseiller des patients porteurs du VIH, et à lutter contre les infections en médecine générale.

Meilleure volonté à conseiller les

partenaires sexuels et les membres de la famille des patients porteurs du VIH plus marquée chez les infirmières.

Médecins plus confiants d’éviter

les infections croisées en pratique.

Skelton, J.R. & Matthews, P.M. Teaching sexual history taking to health care professionals in primary care. Med Educ 2001;35(6):603-608.

R.-U.

Rend compte d’une série (neuf) sur l’acceptabilité d’interventions de formation, les principes éducatifs entrant en jeu et les recommandations.

Pas de données sommaires sur l’efficacité. Examen de commentaires en texte libre.

Au total, 141 professionnels

des soins de santé primaire (médecins et infirmières) ont participé.

Mesures d’impact : qualité de

la formation, pertinence du sujet, acceptabilité des cours.

Éventail de séances, toutes conçues pour aider les professionnels des soins de santé primaire à cerner et à traiter plus efficacement les questions liées à la santé sexuelle.

Axé sur le jeu de rôles et

parfois le travail vidéo.

Qualité globale des cours et pertinence du sujet jugées élevées pour toutes les séances.

Cours jugés très acceptables par

les participants.

Les cours peuvent sensibiliser davantage et faciliter l’emploi d’un langage approprié.

38

Solursh DS, Ernst JL, Lewis RW, Prisant LM, Mills TM, Solursh LP, Jarvis RG, Salazar WH. The human sexuality education of physicians in North American medical schools. International Journal of Impotence Research 2003; 15 Suppl 5:S41-5.

É.-U. & CA

Décrit un sondage auprès d’écoles de médecine américaines et canadiennes visant à déterminer l’ampleur de la formation en matière de santé sexuelle.

Sondage : liste de vérification d’une page.

93 écoles de médecine

américaines (sur 124) et huit universités canadiennes (sur

16).

Le sondage comprenait des questions sur le type et la durée de l’expérience éducative, les cours obligatoires ou facultatifs, qui en est chargé, les sujets

précis inclus, la participation des étudiants à des programmes cliniques de médecine sexuelle, la

formation médicale continue.

Enseignement axé surtout sur les dysfonctions sexuelles.

83,2 % des universités utilisaient

des cours magistraux.

Équipes multidisciplinaires responsables dans 64 écoles (63,4 %).

La majorité des écoles (54,1 %)

proposaient de trois à dix heures d’enseignement.

43 écoles (42,6 %) proposaient

des programmes cliniques.

56 (55,5 %) offraient à leurs étudiants une supervision dans leurs stages hospitaliers pour les questions sexuelles.

Sowell R, Seals G, Wilson B, Robinson C. Evaluation of an HIV/AIDS continuing education program. J Contin Educ Nurs

1998;29(2):85-93.

É.-U.

Évaluation et résultats d’un programme de formation continue.

Prétest et test de contrôle sur un groupe, avec suivi à long terme. Mesures quantitatives et qualitatives.

173 infirmières exerçant en

milieu rural, données d’évaluation utilisables pour

90 d’entre elles.

Évaluation comprenant aussi des évaluations quotidiennes en classe.

Mesures d’impact :

autoperception de la préparation professionnelle, bonne volonté à soigner et attitudes envers les personnes atteintes du VIH/sida, connaissance du VIH/sida.

Apprentissage en classe semi- structuré de 18 jours et

12 jours de stage.

Petites classes pour faciliter l’interaction.

Modules axés sur la fonction

immunitaire, le diagnostic et le traitement, le développement psychosocial et communautaire, les questions professionnelles et socioculturelles.

Thèmes omniprésents : les

femmes et le VIH/sida, la pédiatrie et les adolescents, le HIV en tant que maladie familiale, le continuum des soins, les stratégies d’apprentissage des adultes.

Meilleure évaluation de la préparation professionnelle, en particulier pour ce qui est de suivre les politiques provinciales en matière de VIH/sida.

Meilleure attitude envers les

personnes atteintes du VIH/sida, changement positif en ce qui concerne les craintes par

rapport au fait de soigner des personnes séropositives au VIH.

Gains de connaissances dans

tous les modules.

Dans le sondage de suivi, les participants disaient se sentir mieux préparés à soigner des personnes vivant avec le VIH/sida.

39

Stanton M, Johnson P. Effect of training program on physicians’ attitude towards knowledge and practice patterns related to assessment and screening of clients with HIV/AIDS. Online Journal of Rural Nursing and Health Care

2000;1(3) 13p.

É.-U.

Décrit l’élaboration, la réalisation et l’évaluation d’un programme de formation.

Prétest et test de contrôle

sur un groupe, échantillon de commodité.

114 médecins de premier

recours hispaniques.

Mesures d’impact : attitudes envers les personnes vivant avec le VIH/sida, schémas de pratique et connaissances.

Programme modulaire en quatre parties sur le dépistage, notamment celui des patients à haut risque, et aiguillage des patients séropositifs au VIH.

Quatre cours, trois heures

d’enseignement en tête à tête par des médecins instructeurs, en espagnol ou en anglais. Les cours suivaient un plan de cours avec un contenu très précis pour chaque module.

Dispensé en tête à tête, sur le

lieu d’exercice du médecin.

Six médecins instructeurs bilingues ont été formés.

Matériel didactique

uniformisé.

Connaissances améliorées entre le prétest et le test de contrôle.

Les médecins parlent plus des

questions sexuelles avec les patients et ils sont plus confiants pour ce qui est d’évaluer les comportements à risque pour le VIH.

Augmentation du nombre réel de

patients dépistés et/ou aiguillés vers un laboratoire indépendant pour un dépistage.

Augmentation de l’évaluation,

du dépistage et des conseils aux patients ayant des comportements à haut risque.

Valois P, Turgeon H, Godin G, Blondeau D, Cote F. Influence of a persuasive strategy on nursing students’ beliefs and attitudes toward provision of care to people living with HIV/AIDS. J Nurs Educ

2001;40(8):354-8.

CA

Les messages persuasifs comme méthode d’enseignement.

Prétest et test de contrôle, contrôle non randomisé.

74 élèves infirmières : 27

dans le groupe expérimental,

47 dans le groupe témoin.

Mesures d’impact : croyances, attitudes, maîtrise perçue du comportement.

Des messages persuasifs ont été présentés au groupe expérimental à trois occasions.

Séance de 30 minutes dirigée

par le même éducateur en matière de santé des infirmières.

Séance 1 : présentation

d’arguments; séance 2 : discussion de questions; Séance 3 : discussion de groupe sur des études de cas.

Le programme a permis d’augmenter les connaissances dans le groupe expérimental.

Changements d’attitude positifs

et maîtrise du comportement dans le groupe expérimental.

Waddell RD, Kulig RP. Webcasting: An innovative approach to HIV/AIDS: Professional training in a rural setting. J HIV AIDS Soc Serv

2005;4(2):45-55.

É.-U.

Description d’un programme utilisant des Webmissions en ligne comme méthode pédagogique.

Étude de cas.

Sans objet.

Sans objet.

40

Wagner E, McCord G, Stockton L, Gilchrist VJ, Fedyna D, Schroeder L, Sheth, S. A sexual history taking curriculum for second year medical students. Med Teach

2006;28(2):184-6.

É.-U.

Description et évaluation d’un programme d’études.

Test de contrôle seulement, pas de contrôle.

94 étudiants en médecine.

Évaluation comprenant des sondages sur le programme d’étude, la performance dans les examens reposant sur des PS. Évaluation continue par les animateurs des colloques.

Mesures d’impact :

évaluation du programme d’études, performance des étudiants pendant

l’évaluation des compétences cliniques (ECC), scores pour

ce qui est de l’obtention des

antécédents sexuels.

Enseigné pendant un semestre.

Comprend quatre activités :

Petits groupes animés par un médecin critiquant une vidéo de médecins posant des questions sur la santé sexuelle.

Activité le samedi matin

(« samedi sexuel ») : obtention des antécédents sexuels de vrais patients.

Lectures.

Entrevues avec des PS, enregistrées en vidéo. Exercice écrit reposant sur l’entrevue

et les discussions en groupe.

L’aspect le plus apprécié du programme d’études était le

« samedi sexuel ».

Les étudiants se déclaraient plus conscients de l’importance des antécédents sexuels, plus efficaces et plus à l’aise pour ce qui est d’obtenir les antécédents.

Plus de 80 % des étudiants ont

posé des questions sur la santé sexuelle dans l’ECC.

Les animateurs des colloques

estimaient que les compétences des étudiants étaient supérieures à la moyenne.

Weerakoon P, Stiernborg M. Sexuality education for health care professionals: A critical review of the literature. Annual Review of Sex Research 1996;7 181-127.

Interntnl

Analyse documentaire d’études publiées entre le milieu des années 1970 et 1995.

Évalue l’éducation d’après la population cible, les objectifs, la méthode d’apprentissage, la sélection des instructeurs, les contraintes et limites, et l’évaluation des cours.

Les cours varient dans la forme, le rattachement aux département et l’année d’étude.

Éducation en matière de

sexualité peu prioritaire dans les programmes d’études.

Recherche limitée par le temps,

les ressources et l’absence de groupes témoins.

41

Weerakoon P, Wong M. Sexuality education on-line for health professionals. Electronic Journal of Human Sexuality 2003; 6: 7p.

AUS

Décrit un programme d’éducation en matière de sexualité proposé

en ligne (sur le Web).

Descriptif, pas d’évaluation.

Population cible :

professionnels paramédicaux.

Première séance en classe en face à face. Rappel du semestre offert en ligne.

Élaboré sur le modèle de

gestion de PLISSIT.

Introduction suivie par trois étapes d’apprentissage.

Forum de discussion pour un

travail en petits groupes et messages du coordonnateur de groupe.

Espace de dialogue en ligne :

consultations et discussions.

42

 

 

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Référence,Pays,Objectif,Méthode de recherche,Formation,Constatations
“Bluespruce J, Dodge WT, Grothaus L, Wheeler K, Rebolledo V, Carey et al. HIV prevention in primary care: Impact of a clinical intervention. AIDS Patient Care STDS 2001;15(5):243-53.”,É.-U.<&nbsp>,Décrit un programme de formation des fournisseurs de soins primaires utilisant une approche systémique qui permet d’éliminer les obstacles intrapersonnels et environnementaux à l’évaluation des,”Un groupe avec prétest et test de contrôle, des”,Deux volets : une formation intensive et un suivi de faible intensité.,Les attitudes et croyances des dispensateurs dans le test de contrôle sont plus favorables à l’évaluation des risques de VIH et au counselling de prévention.
,,risques de VIH et au counselling de prévention dans le cadre clinique.,”sondages par correspondance, des questionnaires écrits.”,”Quatre ateliers : 1 heure (1),”,Les participants expriment moins

Après : sept mois après,11/2 heure (2) et 6 heures (1).,d’exaspération par rapport aux patients à risque élevé : baisse de 100 % à 79 % d’accord.
l’intervention.,Formation interactive comprenant des jeux de rôles et des études de cas.,Les participants pensent plus
“49 participants : médecins, auxiliaires médicaux, infirmières praticiennes, infirmières autorisées, travailleurs sociaux.”,”Sujets : prévention du VIH,”,que leurs conseils seraient efficaces avec les homosexuels et les hétérosexuels adultes célibataires.
“Intervention : formation,”,”soutien des équipes soignantes, clarification des rôles et renforcement des”,Ils croient plus dans leur

“clarification des rôles des dispensateurs et du personnel, accès à des outils et à une documentation,”,compétences.,formation pour ce qui est d’obtenir les antécédents sexuels.
aide-mémoire.,Remboursement de la formation suivie en dehors des heures de travail normales.,Ils croient plus dans leurs

“Mesures d’impact : attitudes, croyances, résultats”,Suivi de faible intensité : point,aptitudes à déterminer si les patients sont prêts à changer.
“attendus, connaissances, confiance dans les compétences, et aides et obstacles perçus.”,mensuel sur la prévention du VIH et réunion d’une heure pour les leaders d’opinion locaux.,Plus de soutien dans le milieu de pratique.
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