Faits saillants de la conférence Options for the Control of Influenza VII (2e partie)

Publication Summary

Options for the Control of Influenza VII
RAS de Hong Kong, Chine
du 3 au 7 septembre 2010

Points clés : 2e partie

• Toutes les préparations homologuées du vaccin contre la grippe pH1N1 avaient le même pouvoir immunogène, dépassant dans la plupart des cas toutes les exigences réglementaires après l’administration d’une seule dose chez l’adulte et de deux doses chez l’enfant.

• La collecte des données sur l’efficacité n’est pas terminée, mais il semblerait que le vaccin contre le virus pH1N1 ait été très efficace pour la prévention de l’infection confirmée en laboratoire, son efficacité ayant été de plus de 90 % dans la plupart des groupes d’âge.

• Les délais actuels de production du vaccin antigrippal ont été le principal obstacle à la diffusion opportune du vaccin contre le virus pH1N1 pendant la pandémie. Dans de nombreux pays, la campagne de vaccination contre le virus pH1N1 n’a commencé qu’une fois la seconde vague en cours ou après le pic de celle-ci.

• L’OMS avait fait de grands efforts pour que les pays à faible revenu aient accès aux vaccins contre le virus pH1N1, mais la diffusion a été plus lente que prévu et les obstacles logistiques, juridiques et éthiques ont été nombreux.

• Les inhibiteurs de la neuraminidase, dont l’oseltamivir et le zanamivir, ont été les principales options thérapeutiques contre la grippe pH1N1. L’efficacité a été optimale quand le médicament était administré dans les 48 heures suivant l’apparition des symptômes, mais le traitement tardif a quand même été avantageux dans les cas graves de grippe pH1N1.

• Les cas de résistance à l’oseltamivir demeurent rares : en date du 18 août 2010, il n’y avait eu que 304 cas confirmés dans le monde.

• Les nombreux antigrippaux à l’étude sont à divers stades du développement clinique; le péramivir et le laninamivir sont homologués ou sur le point de l’être dans certains pays.

• Pour continuer d’améliorer la préparation, les autorités de la santé publique ont besoin de meilleurs outils pour décrire et comprendre la gravité d’une pandémie. Les autorités doivent aussi composer avec le mouvement anti-science, qui nuit aux mesures d’atténuation prises.

• La modélisation mathématique peut être un important outil d’appoint pour les autorités de la santé publique, mais il se peut qu’elle ne soit vraiment utile que si elle mène à la prise de mesures concrètes.